En route vers la musique post-mizrahi!

Liron Amram

Liron Amram, c’est le nom de cet artiste tendance qui chante en arabe dans le dialecte yéménite depuis son plus jeune âge et dont les racines familiales l’ont propulsé au devant de la scène. 

Fils du chanteur Aharon Amram, pionnier de la musique yéménite en Israël, Liron explore les musiques de son enfance pour les moderniser en leur donnant un groove incroyable. 

Entre ces deux générations il voyage librement, sans appréhension, en conservant l’authenticité de la musique yéménite, et en y introduisant ses influences funk, pop et électro.

Dans son deuxième single en arabe “Alail” (ce soir), il conserve les rythmes méditerranéen et yéménite et apporte sa touche de modernité.

Sur la scène israélienne, il séduit avec des chansons en arabe comme en hébreu. On y découvre les reprises des titres de son père mais aussi ses propres compositions en hébreu.

Dans le registre oriental israélien connu sous le nom de “mizrahi”, il sort du cadre habituel par le mélange de styles qu’il propose. Dans l’esprit “mizrahi”, le pays voit fleurir des groupes de musique “indie mizrahi”, qui travaillent en toute indépendance avec le même désir d’apporter un renouveau à la musique israélienne. Liron contribue pleinement à cette tendance. 

Le clip de son premier single en hébreu “Ha Shahar” illustre bien le concept notamment grâce au visuel décalé qu’il propose.

L’artiste s’insère doucement dans le décor israélien, encouragé à juste titre par les médias locaux. On le cite comme une bête de scène qui sait conquérir le public par des shows où chacun danse et retrouve ses racines à travers de la musique finalement familière. 

“Liron Amram and the Panthers”, sans doute un nom qui colle à la peau de Liron et de ses musiciens dans la mesure où ils avancent lentement mais sûrement, le regard avisé vers les nouvelles tendances, sortant les crocs et enflammant la scène dès la première note. 

Crédit photo : Gil Mareli


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