Décidément, certains représentants de la gent masculine égyptienne ont bien du mal à se comporter de manière civilisée. Quelques semaines après le pugilat en direct,  à la télévision égyptienne, suite à une “blague” où des présentateurs faisaient croire aux invités que l’émission à laquelle ils participaient serait diffusée en Israël et où l’un des invités, n’avait alors pas hésité un instant, avant d’asséner plusieurs coups de poing à la présentatrice la croyant israélienne.

La jeunesse du pays des pyramides s’est récemment distingués une fois de plus en agressant sexuellement, et en direct, une journaliste française de France 24.

La correspondante en Egypte de la chaîne de télévision France 24 Sonia Dridi a été agressée sexuellement vendredi 19 octobre sur la place Tahrir du Caire. Elle a raconté avoir été encerclée par une foule composée essentiellement de jeunes hommes, qui ont commencé à la toucher alors qu’elle intervenait en direct sur la chaîne d’information en continu.

L’agression a duré plusieurs minutes, avant qu’un ami ne parvienne à la sauver, a-t-elle précisé.

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“J’ai été agrippée de partout. J’ai réalisé (plus tard), quand quelqu’un a reboutonné ma chemise, qu’elle était ouverte, mais pas déchirée. J’ai évité le pire grâce à la ceinture solide (que je portais)” et l’aide d’un ami, a-t-elle affirmé.

Sally Zohney, militante pour les droits des femmes et manifestante de longue date, témoigne de la situation des femmes : « Ça devient de pire en pire. J’ai été agressée la première fois le 8 juillet 2011. Depuis, ça n’arrête pas. On a atteint le point où les femmes sont déshabillées dans la foule. »

Seule face à une société inégalitaire et machiste, les égyptiennes attendent plus que jamais que ces questions deviennent une priorité pour les dirigeants au pouvoir. Pas facile, lorsqu’on connait les positions des frères musulmans sur le sujet.