Gaza : Ces journalistes qui n’ont pas hurlé avec les loups

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Vous trouverez ici un fil d’actualité sur les médias internationaux qui ont été assez courageux pour dire ce qu’il se passe véritablement à Gaza, bravant le Hamas, leurs chefs de rédaction, l’écueil de la partialité ou tout simplement la meute de leurs confrères qui a condamné unanimement Israël, souvent sans preuves. De fait, l’expression “liberté de la presse” n’a jamais été si galvaudée.

Si certains journalistes étrangers s’indignent, d’autres couvrent en effet le conflit de manière partisane et sans véritable rigueur journalistique, comme nous le montrent le récent bidonnage d’un envoyé spécial de Paris Match ou la vidéo truquée diffusée par le dailymail, entre autres.

Pour mieux comprendre les enjeux de la couverture médiatique à Gaza, vous pouvez également lire notre article Journalistes à Gaza, les 20 questions qui fâchent.

 

11 août 2014

FPACommuniqué de presse du 11 août 2014

La FPA proteste de la manière la plus véhémente contre les méthodes flagrantes, incessantes, non-orthodoxes et autoritaires employées par le Hamas et leurs représentants contre les journalistes internationaux à Gaza au cours du dernier mois.

Les médias internationaux ne sont pas des organisations de défense d’intérêts et ne peuvent être empêchés d’informer sous la menace ou la pression, privant ainsi leurs lecteurs et téléspectateurs d’une image objective de la situation sur le terrain.

Dans de nombreux cas, les journalistes étrangers couvrant le conflit à Gaza ont été harcelés, menacés ou questionnés sur leurs reportages ou sur les informations qu’ils diffusaient sur les réseaux sociaux.

Nous sommes également conscients du fait que le Hamas essaie de mettre en place une procédure de « contrôle » qui permettrait concrètement de placer certains journalistes sur liste noire. La FPA s’oppose de manière la plus forte à une mesure de la sorte.   

Qui sommes-nous et ce que nous faisons:

Fondée en juin 1957 par 31 journalistes, la Foreign Press Association en Israël – aussi connue sous le sigle FPA- tente de mener la même tâche que celle qu’elle s’est assignée lors de sa création – travailler pour aider ses membres à couvrir le conflit au Proche-Orient… La FPA est un organisme privé à but non lucratif, opérant seulement sur la base des cotisations annuelles de ses membres… à ce jour, la FPA compte 480 membres représentant la télévision, la radio, le photojournalisme et la presse écrite dans 32 pays allant de l’Australie au Qatar ; les pays d’Afrique et d’Europe, la Chine et les Etats-Unis. Parmi les médias membres ont peut noter Le Figaro, l’AFP, The New York times, Reuters, CBS television, Der Spiegel et BBC News, entre autres.

Pour lire le communiqué original en anglais

 

11 aout 2014

F24Gaza: une association de médias étrangers dénoncent les pratiques du Hamas

L’Association de la presse étrangère en Israël et dans les Territoires palestiniens a accusé lundi le Hamas d’avoir “harcelé” et “menacé” des journalistes étrangers venus couvrir la guerre dans la bande de Gaza.

L’association qui regroupe les journalistes travaillant en Israël et dans les Territoires a accusé, dans un communiqué, le mouvement islamiste palestinien Hamas d’avoir recours à “des méthodes énergiques et peu orthodoxes” à l’encontre des envoyés spéciaux.

“On ne peut pas empêcher les médias internationaux de faire leur travail par la menace ou les pressions et priver leurs lecteurs, auditeurs et téléspectateurs d’une vision objective du terrain”

Pour lire l’original sur France24

 

8 août 2014

SlatefrCivils ou combattants? Pourquoi il faut se méfier des statistiques des morts à Gaza telles qu’elles sont données actuellement.

Une analyse faite par le New York Times et portant sur les noms de 1.431 morts à Gaza montre que la population qui a le plus de probabilité d’être des combattants, les hommes âgés de 20 ans à 29 ans, est aussi la plus surreprésentée dans le total des morts. Ils sont 9% des 1,7 million d’habitants de Gaza mais 34% des tués dont l’âge est donné. Dans le même temps, les femmes et les enfants de moins de 15 ans, ceux qui ne sont pas des cibles légitimes, représentent 71% de la population de Gaza et 33% des pertes dont les âges sont connus.

«Si les attaques israéliennes étaient indiscriminées comme le dit le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, il est difficile d’expliquer pourquoi ils ont tué beaucoup plus d’hommes civils que de femmes»

Pour lire l’original sur slate.fr

 

8 août 2014

TF1 NewsLe décompte des morts civils à Gaza remis en question

Alors que le rapport du bureau du Haut-Commissariat aux droits de l’homme fait état de 1843 palestiniens tués, dont 1354 civils, la BBC remet en cause le nombre de non-combattants abattus, expliquant que “certaines conclusions sont tirées prématurément”.

1843 Palestiniens tués dont 1354 civils, 216 combattant et 279 non-identifiés, ce sont les chiffres du bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (OHCHR). Mais selon Anthony Reuben, responsable des statistiques pour la BBC, repris par Slate, ce nombre de combattants abattus est mal évalué :

“Nous ne savons pas aujourd’hui combien de morts à Gaza sont des civils et combien sont des combattants… Cela signifie que certaines conclusions sont tirées prématurément”.

Pour lire l’original sur TF1 News

 

6 août 2014

CBNNewsUn correspondant de CBN News à Gaza a informé,  le 6 août, que le Hamas avait utilisé une église pour y tirer des roquettes sur Israël. L’évêque de cette église a invité le correspondant  de la CBN sur la terrasse située sur le  toit, à l’extérieur de son bureau, pour lui montrer comment les islamistes avaient utilisé l’église pour y lancer des roquettes sur Israël.  Pour des raisons de sécurité l’évêque a refusé de donner des détails devant la caméra, mais quelques jours  après le début de la guerre, des missiles israéliens ont ciblé une zone proche du sanctuaire de l’Église.

[youtube http://youtu.be/eb8BeCfZAko?list=PL9pK2WFkNFxpFdBQPs7juprstoOhozSzT]

 

6 août 2014

CNNLe correspondant de CNN Martin Savidge, décrit très clairement la tactique du Hamas, opérant au sein de la population civile de Gaza. Interrogé quant à la question de  savoir si les résidents des maisons voisines étaient au courant de ce mode opératoire du Hamas, Savidge a donné la réponse suivante :

« Il est impossible pour eux de ne pas être au courant, je veux dire quand des roquettes sont lancées, et nous avons été témoins d’au moins quelques tirs de roquettes depuis cet endroit. Nous n’avons pas pu voir le lancement à proprement parler mais nous avons pu voir le flash qui se produit après un tir, se profilant entre les immeubles  ainsi que le tonnerre de bruit déchirant l’air, engendré par le tir de ces roquettes. On peut donc conclure de manière affirmative que des roquettes avaient bel et bien été lancées à partir de zones peuplées. La difficulté pour la population dans ces cas est que les hommes qui installent les armes sont eux-mêmes armés….et que la peur des témoins est telle qu’elle les paralyse et les empêche de témoigner. »

[youtube http://youtu.be/NBX3MMn9Xng]

 

5 août 2014

NDTVUn reportage  exclusif  diffusé le 5 août par le « New Dehli Télévision » (NDTV) informe  sur la préparation et les tirs de roquettes par des terroristes, au sein même d’une zone peuplée de Gaza :

Selon la NDTV, ce reportage a été diffusé après que l’équipe des journalistes de la chaîne a quitté la Bande de Gaza. Le Hamas a accueilli de manière hostile le fait que les journalistes de la NDTV diffusent les images des tirs de roquettes.  Mais de même que nous avons signalé les conséquences tragiques de l’offensive israélienne sur la population de Gaza, il est tout aussi important de montrer comment le Hamas met ses propres civils en danger en tirant des roquettes au cœur-même des zones habitées par des civils.

[youtube http://youtu.be/k_ihf2omMX4]

 

5 août 2014

F24Un reportage du correspondant à Gaza de la chaîne de nouvelles internationales France 24, montre des lance-missiles placés au cœur de zones d’habitations civiles, à proximité d’une installation des Nations Unies. Le reporter en question a saisi l’occasion d’un cessez-le-feu pour circuler dans Gaza où il a repéré une rampe de lancement de roquettes placée en plein milieu d’immeubles civils.  Dans son reportage, il précisait : « Ici, (en pointant l’endroit du doigt), se trouve  la rampe de lancement » …..L’armée israélienne a, à plusieurs reprises,  accusé les militants du Hamas  de tirer des roquettes à partir de zones d’habitations  densément  peuplées et c’est précisément le cas de figure que nous  constatons sur ce document. Cette rampe de lancement étant située à proximité d’une installation des Nations Unies.

[youtube http://youtu.be/pGOUXS7KPNI]

 

5 août 2014

NYTimesLe photographe du journal New York Times, Tyler Hycks, qui se trouvait à Gaza durant les deux premières semaines de combats, décrivait lors d’une interview, le 5 août dernier, comment les terroristes du  Hamas opéraient  au cœur même de la population civile, de manière à rendre quasiment impossible la différence entre les combattants du Hamas et de simples civils non impliqués dans les combats. Il a déclaré :

« J’étais en poste à Gaza pour couvrir cette guerre côté palestinien qui dénombre le plus de victimes. L’une des raisons de ce grand nombre de victimes est due au fait que les combattants du Hamas  se mêlent à la population civile et vivent parmi elle. Lorsque l’on a affaire à une armée distincte qui  combat sur le front, il est plus facile de faire la différence entre soldats et civils. C’est une situation dans laquelle les combattants tirent des roquettes de partout, dans la bande de Gaza, depuis des quartiers habités, des cimetières, des parkings, de n’importe où  … »

On voit des enterrements, des gens transportés dans les hôpitaux, mais on ne peut distinguer les combattants des civils. Les combattants ne portent pas d’uniforme. Si un blessé arrive à l’hôpital, il est impossible de savoir si c’est un simple commerçant ou un combattant qui vient juste de lancer des roquettes sur Israël. Il est impossible de savoir qui est qui.

Pour écouter l’interview sur le blog du New York Times

 

5 août 2014

aftenpostenDe même, ce muselage des médias se retrouve dans la réaction du journaliste norvégien Jorgen Lohne, reporter au quotidien Aftenposten, le plus grand journal norvégien, dans un article publié le 5 août 2014 alors qu’il avait quitté Gaza.

Parmi ses observations, on peut noter son commentaire sur le soutien d’Israël à la liberté de la presse :

«  Les Forces de Défense d’Israël (IDF) nous ont aidé à l’intérieur de Gaza, où nous reportions – dans la grande majorité des cas – sur les effets terribles de la guerre dans cette bande de terre fortement peuplée de la Méditerranée. Pour ça, IDF mérite notre respect ! »

Il a aussi noté le grand assortiment de produits disponibles dans les supermarchés de Gaza et les tentatives de cacher ce fait (qui montrerait qu’il n’y a pas de « siège » à Gaza) :

« Si nous ressentions le besoin d’acheter notre propre nourriture ou autre chose, nous allions dans un des supermarchés de Gaza qui offraient toutes sortes de produits. Il y en a beaucoup ici qui n’ont pas besoin d’être dépendants des paquets d’aide humanitaires de l’agence onusienne UNRWA. “Hé, pas de photos ! a crié un marchand lorsqu’il a vu ma caméra : si vous montrez ce que nous avons ici, personne ne croira que nous sommes sous embargo” »

Pour lire l’article original en norvégien

 

3 août 2014

NetworktenLe présentateur Andrew Bolt a réveillé l’Australie dans son show du dimanche matin The Bolt Report sur la chaîne australienne Network Ten. Il dénonce le terrorisme du Hamas et les manifestations appelant à la haine partout dans le monde, pour conclure :
« Et si Israël perd, pensez-vous vraiment que cette guerre-ci va s’arrêter ? »

[youtube http://youtu.be/e8GkE1EY_QA]

 


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