Kibboutz. Mission Kibboutz

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Qui n’a jamais entendu l’hébreu connait au moins ce mot. Tout le monde a connu ou connait quelqu’un parti un jour d’été 68 gouter à la liberté dans un kibboutz en Israel.

Et de revenir un an après ou plus, les yeux chargés de paillettes de l’expèrience unique restée à jamais gravée en eux.
Juifs, chrétiens, musulmans, indous, chinois, allemands, roumains, hongrois. Toutes les nations et les religions du monde ont gouté à l’expèrience Kibboutz.

Pourquoi? Pour vivre la Société en son sein. Loin d’un capitalisme détonnant, les kibboutz représentent alors le socialisme dans son pur idéal. L’ancêtre des indignés naissaient là en Israel.
Un nouveau mode de vie à la mode, le Kibboutz.

Sophie Marceau dans Pour Sacha donnait le ton. Face à l’individualisme noyé dans une mondialisation, les kibboutz ont peu à peu été désertés, jamais abandonnés.

Et le miracle d’opérer. Depuis peu, on assiste à un regain, un renouveau des visiteurs des kibboutz. Une augmentation de 20%. Toujours en vie, les habitants des kibboutz vivent encore là. Et les enfants de leus enfants et leurs arrières petits-enfants. La récolte du coton, des pommes de terre, ou le déplumage des poulets.

Chaque Kibboutz a sa spécificité. Vivre en dehors du temps dans son temps. En groupe, le mot en hébreu.
En groupe pour chasser le passé nomade et isolé. En groupe pour se sentir famille, parfois si fragiles. En groupe pour cultiver la terre trop longtemps interdit aux juifs d’Europe et d’ailleurs.

Faire vivre la terre de leurs mains de pionniers. Un rêve devenu réalité. Le premier kibboutz né en 1909 près de Tibériade à Deganya.

Alors on se souvient des journées passées avec un certain David, parisien, occupé à éplucher des caisses d’oignons. Relégués en cuisine, on s’était executé avec sourire sans savoir que nous passerions notre journée à pleurer et à nous demander pouquoi nous.

Pleurer d’être heureux et des souvenirs en vrac, à vie emportés dans nos bagages, dans un coin de notre esprit . Et ces quelques mots d’hébreu appris avec la professeur suédoise installée là depuis 20 ans.

Bruno Bettelheim dans son grand livre sur les kibboutz écrivait les “enfants du rêve”.
Kibboutz, l’expèrience d’Israel à vivre et à réver.


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