Des maires français honorent un terroriste

barghoutiok

A l’heure où la France, l’Allemagne et d’autres Etats de droits sont engagés contre le terrorisme, certains élus tricolores tentent d’élever le terroriste Marwan Barghouti au rang de “citoyen d’honneur”.

Cette initiative de glorification d’un terroriste notoire nous choque profondément.

D’ailleurs l’Ambassadeur d’Israël Aliza Bien-Noun a rédigé une lettre ouverte dénonçant et condamnant cette apologie du terrorisme. Voir la lettre

Par leurs efforts, ces élus se rendent non seulement coupables d’apologie du terrorisme, mais renient les valeurs fondamentales de la France, chères à Israël.

Pour rappel, Marwan Barghouti a été le cerveau de la seconde Intifada. Il est, de fait, responsable de la mort tragique de centaines de civils, Israéliens comme étrangers.

Reconnu coupable par le Tribunal civil de Tel-Aviv, Marwan Barghouti a été inculpé et condamné pour meurtres, ainsi que pour des attentats-suicides au nord de Jérusalem et à Tel-Aviv, par l’intermédiaire du groupe armé du Fatah, les “Tanzim”, qu’il dirigeait.

Parmi ces victimes, le moine orthodoxe grec Georgios Tsibouktzakis, dont la vie a été sauvagement arrachée à  35 ans, lors d’une embuscade sur la route entre Maale Adumim et Jérusalem.

 

Le 12 juin 2001 – Le père Georgios Tsibouktzakis, 34 ans, un moine grec orthodoxe du Monastère de Saint-George dans le Wadi Kelt près de Jéricho, a été abattu alors qu’il conduisait sur la route Jérusalem-Ma’ale Adumim.

Père Georgios Tsibouktzakis revenait au monastère le mardi 12 juin 2001 vers 22h30. Il venait de passer le post frontière de la Police israélienne en dehors de Jérusalem lorsque les Palestiniens ont ouvert le feu sur sa voiture, qui était immatriculée avec des plaques israéliennes jaunes.

Il a été mortellement blessé, et a été annoncé mort sur les lieux.

Tsibouktzakis est né près de Saloniki, en Grèce. En 1990, il a été envoyé à Jérusalem par le Patriarche Déodoros I, pour sa formation religieuse. Il est devenu moine en décembre 1993, et en 1994, a été envoyé au monastère de Saint-George. Il était l’un des deux moines qui vivaient dans  le monastère, perché sur une corniche dans le Wadi Kelt dans le désert de Judée. En Mars 2000, il a été nommé à la prêtrise par l’Eglise orthodoxe grecque à Jérusalem.

Père Georgios Tsibouktzakis était bien connu des habitants du quartier et par les randonneurs chevronnés. Il aidait régulièrement la Police à rechercher les randonneurs égarés et à récupérer les touristes tués par accident en randonné.  Il a également aidé la police lorsque deux jeunes Israéliens ont été tués dans le wadi en 1998 par les Palestiniens. Les gens qui connaissaient Tsibouktzakis ont dit qu’il était un amoureux de la paix et toujours heureux d’aider les autres. Il a été enterré au monastère de Saint-Georges.Voici la vidéo de ses funérailles.

Ceci a une résonance particulière au moment où la France pleure le monstrueux attentat de Saint-Etienne du Rouvray où l’Abbé Jacques Hamel a été sauvagement égorgé…..


Commenter cet article

commentaires jusqu'à présent. Ajouter le votre