C’est du 9 au 19 juillet qu’aura lieu le festival du film de Jérusalem.
Il s’agit d’une édition particulière puisqu’elle se déroulera pour la première fois sans la fondatrice de l’événement, la réalisatrice israélienne Lia Van Leer, décédée en mars 2015. Il faut dire que c’est cette dernière qui a su impulser, dès sa création en 1984, le dynamisme et le prestige d’un festival reconnu dans le monde entier.
De Kirk Douglas à Robert De Niro, en passant par Roman Polanski ou John Malkovitch, les stars d’Hollywood se sont pressées et se pressent encore pour y assister. Cette année c’est Ma mère, le film du célèbre réalisateur italien Nanni Moretti, Palme d’or à Cannes en 2001 pour la Chambre du fils, qui ouvrira le bal.
Au programme, des productions (drames, comédies) israéliennes et internationales mais aussi des documentaires. La plupart évoquent l’identité ou l’histoire juive, ainsi que des problématiques contemporaines telles que l’intégration des minorités en Israel ou le conflit israélo-arabe.
C’est notamment le cas de d’A.K.A Nadia réalisé par Tova Asher, qui raconte la vie de Maya, une jeune chorégraphe juive de Tel-Aviv à qui tout réussit, et qui va découvrir un passé caché sur sa véritable famille, en réalité musulmane. Avec des acteurs comme Ali Suliman (Les citronniers) et John Hurt (Harry Potter, V pour Vendetta), cette production apparait comme l’une des plus attendues du festival.
Il y a également ce film de Hadar Morag intitulé Pourquoi m’as-tu abandonné ?, qui présente la rencontre de Mohamed, le fils d’un palestinien travaillant à Tel-Aviv en quête d’identité et de sens, avec un jeune israélien un peu rebelle et très énigmatique. Là-encore, on devrait entendre beaucoup d’applaudissements dans les salles israéliennes.
En tout, ce sont plus de 200 œuvres cinématographiques qui seront en compétition durant la 32ème édition du festival. Cet événement souligne encore la vigueur du cinéma israélien qui ne cesse de s’exporter.
On note effectivement parmi les vainqueurs des précédentes éditions de grands succès tels la mémorable Visite de la fanfare (2007) ou encore les Sept jours (2008).
Reste à savoir qui succédera au Procès de Viviane Amsalem, réalisé par Ronit Elkabetz et largement salué par la critique, qui avait l’année dernière remporté la récompense pour le meilleur film.
Pour plus d’informations sur la programmation, rendez-vous sur le site du festival
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