La mascarade anti-israélienne du BDS nous coûte cher !

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A l’initiative de l’association étudiante Paris-Tel Aviv, une conférence sur Israël a eu lieu dans l’enceinte de Sciences Po Paris, rue Saint-Guillaume, mercredi 1er avril. “Être femme en Israël : modernité et tradition”, tel était le sujet de cette conférence qui a déchaîné la colère du mouvement BDS (Boycott – Désinvestissement – Sanctions) et des associations anti-Israël partenaires. Le but de cette conférence ? Débattre de manière critique et réfléchie sur un sujet sociétal en projetant dans un premier temps le film de Shlomi et Ronit Elkabetz, Le procès de Viviane Amsalem (Gett), suivi d’une discussion en présence de quatre femmes israéliennes : Michal Philosoph, Porte-Parole de l’Ambassade d’Israël en France ; Muriel Touaty, Présidente de l’Association France du Technion ; Liliane Vana, spécialiste en droit hébraïque, philologue et talmudiste ; ainsi que Bar Ben Yaacov, déléguée de l’Agence Juive et ancienne officier de Tsahal. Un sujet de conférence sociétal donc qui, bien loin des controverses, entendait débattre sereinement de la place des femmes en Israël.

Mais, à notre grand dam, rien n’arrête la propagande haineuse du BDS qui prône un boycott intégral et indifférencié de tout ce qui s’attache de près ou de loin à Israël. Prendre le parti de la censure, de la séparation et de la haine est pourtant une hérésie là où il faudrait, au contraire, lutter pour la paix, la coexistence et le dialogue. D’autant que le traitement réservé à Israël ne s’applique étonnement à aucun autre État au monde, avec la même obsession et virulence. L’indignation est-elle donc à sens unique ? Faut-il y voir une forme d’antisémitisme, cachée derrière un antisionisme obsessionnel ?

Face à l’appel à manifester lancé par plusieurs associations (Solidaires Etudiant.e.s Sciences Po, Génération Palestine, Parti des Indigènes de la République, BDS, UJFP, Collectif Palestine Paris 8, Sortir du Colonialisme, Americans Against the War), Sciences Po s’est vu dans l’obligation de renforcer la sécurité devant son établissement et aux alentours. Un dispositif composé de dizaines de policiers, de véhicules et matériaux nécessaires au maintien de l’ordre fut mobilisé rue Saint-Guillaume : rue bloquée, contrôle d’identité et des cartes étudiantes aux deux extrémités de la Rue Saint-Guillaume, ainsi qu’à l’entrée de l’établissement. Un peu excessif me direz-vous ? Non, Sciences Po Paris, l’École libre des sciences politiques, n’a eu d’autre choix que de répondre à cet appel absurde du BDS et des organisations partenaires, certaines d’entre elles connues pour leurs débordements violents. D’ailleurs, regards menaçants, gestes insultants et crachats n’ont pas manqué et ce notamment à l’égard des deux journalistes de Coolisrael présentes ce jour là. Une jeune femme assistant à la conférence a également subi les insultes d’un manifestant agressif.

Les étudiants de Sciences Po, pour beaucoup étonnés par ces mesures sécuritaires exceptionnelles (voire inédites dans le cadre d’une conférence organisée par une association étudiante), ont légitimement pensé qu’une importante personnalité politique était attendue dans l’enceinte de leur établissement. Barack Obama, François Hollande, le Premier ministre israélien peut-être ? Et NON ! En réalité, cette mobilisation sécuritaire fut la conséquence d’une manifestation jugée « à risques », regroupant 20 militants pro-palestiniens tout au plus… Bien qu’il soit nécessaire de féliciter Sciences Po pour sa réactivité et son organisation, il est totalement déplorable que cette Grande École et plus largement nos forces de l’ordre se retrouvent dans l’obligation de déployer autant de moyens et d’argent (car oui une telle mobilisation coûte cher) pour encadrer une manifestation d’une vingtaine de personnes obsédées par une conférence sur la place des femmes en Israël. La prise en otage de nos institutions françaises par des militants pro-palestiniens, dont l’indignation est à géométrie variable, nous est insupportable. Cette mascarade anti-israélienne doit cesser de coûter tant d’argent à nos écoles, nos institutions et plus largement aux contribuables ! En bref, de NOUS coûter de l’argent.

Police devant Sciences Po

Police devant Sciences Po 1


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