Le Crif Marseille-Provence et le Consistoire Israélite de Marseille, en présence du Consul Général d’Israël à Marseille Barnéa Hassid ont organisé un dîner en l’honneur d’une délégation d’Imams israéliens. Nombreux sont ceux qui ont tenu à être présent : des représentants de la communauté comorienne, de la chrétienté tel le Pasteur Keller, et des membres de la communauté juive.
Immense émotion au rendez-vous !
Il régnait une atmosphère extraordinaire et tous les participants à ce dîner de la paix avaient vraiment l’impression qu’il se passait là quelque chose d’historique et pourtant de tellement évident : manger tous ensembles à la même table. « Nous sommes tous les enfants du créateur quel que soit la manière dont notre fois s’exprime ». « Si l’éternel nous avait voulu tous identiques, il n’aurait pas créé la diversité ». « La preuve que nous devons nous respecter les uns les autres ». Ces mots ont été repris par tous les intervenants chacun à sa manière et avec ses mots.
Prier librement à Jérusalem !
L’Imam de Drancy Hassan Chalghoumi qui accompagnait la délégation, est revenu sur son voyage récent à Jérusalem où il a pu prier dans la Mosquée d’Al-Aqsa, 3ème lieu saint de l’Islam, avec la délégation d’Imams français qui l’accompagnait. L’intensité de l’émotion n’a eu d’égal que la simplicité du geste. « Cela s’est passé aussi simplement que cela, sans aucune difficulté. »
Emotion encore, lors qu’Hassan Chalghoumi a parlé de son entretien avec cette légende vivante qu’est le Président de l’Etat Hébreu Shimon Peres, où lorsqu’il est allé dans les territoires palestiniens à la rencontre de ses dirigeants.
Un symbole, mieux que tous les mots
Avec cette délégation d’Imams israéliens, les jeunes des quartiers en France ont pu s’entretenir avec des Chefs religieux musulmans ayant la citoyenneté israélienne. Ils ont découvert ainsi la liberté de culte qui prévaut en terre sainte et appris que des musulmans occupaient de très hautes fonction en Israël.
L’Imam de Drancy Hassan Chalghoumi a trouvé les mots justes : « Non l’islam ce n’est pas Mohamed Mérah. Ce n’est pas la violence et l’intolérance, ni le négationnisme. Il faut l’enseigner. »
Ou encore, « le summum de l’émotion a été lorsqu’avec notre délégation de musulmans français, nous sommes allés à Yad Vashem, au Mémorial de la Shoah. » Un symbole qui vaut mieux que tous les mots.
Toutes ces expériences, doivent maintenant être relayées pour toucher le plus de monde possible. Les médias y ont leur part, afin de montrer une autre réalité que celle des clichés et des poncifs qui trop souvent mettent de l’huile sur le feu. La paix peut avancer grâce à des symboles et au courage de quelques hommes. Mais ensuite, c’est l’affaire de tous !
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