HEC, ESSEC, ESCP:130 futurs managers français en Israël: Episode 3

Photo groupe entier

Independance Hall

La journée de dimanche débute sous un grand soleil par la visite du musée de l’indépendance à Tel Aviv. C’est dans la salle de la déclaration de l’indépendance de l’Etat d’Israël par David Ben Gourion que notre guide Yossi nous a retracé tous les événements de cet épisode fondateur de l’histoire de ce pays. La visite s’est conclue par l’écoute de l’hymne israélien l’Atikva. L’histoire qui nous est racontée est celle de la liberté et de l’union nationale. Elle est émouvante pour tous.  Sébastien Ly, étudiant d’HEC,  commente : « Ce moment m’a touché même sans avoir aucune attache avec Israël à l’origine, surtout à la veille de la fête de l’indépendance. A en voir les drapeaux partout dans la ville, il y a l’air d’y avoir un vrai engouement patriotique ici. »

 

La journée se poursuit avec une visite de la ville de Tel Aviv en prêtant tout particulièrement attention à son style architectural hétéroclite : résultat de l’histoire même de sa construction. Les étudiants d’HEC, l’ESSEC et l’ESCP ont alors pu découvrir le style du Bauhaus qui caractérise les bâtiments de la ville. Les étudiants et professeurs de cette école d’architecture allemande, fermée par les nazis en 1933, qui se réfugient en Israël apportent avec eux leurs connaissances. Ce style, épuré à l’extrême, où « moins il y en a, mieux c’est », est particulièrement adapté à la construction rapide de la ville de Tel Aviv. Là encore, tous remarquent que l’histoire du pays est à fleur de peau.

La visite de Tel Aviv se poursuit avec le quartier pittoresque de Neve Tsedek, ses grands espaces pavés, ses écoles. Là encore, nos guides ont su égayer la visite par leurs anecdotes, tantôt passionnantes, tantôt légères. Notre passage à Tel Aviv se termine par un détour obligé dans le fameux Shouk, pour une rencontre haute en couleurs avec les petits commerçants de la ville. Attrape-touristes ? Peut-être, mais on se prend au jeu et on rapporte un petit souvenir à ses proches.

Chameau

Après cette matinée bien chargée nous partons tous de la ville, direction le désert. Nous faisons un arrêt pour admirer le silence et l’incroyable beauté du Grand Cratère du désert de Neguev. Là, après une semaine déjà chargée, nous nous arrêtons. Le silence, l’immensité, l’apaisement, que seule vient perturber une douce brise qui emplit nos poumons d’un délicieux air brûlant. Pour notre guide Yossi, qui se décrit comme un amoureux du désert, c’est la première étape pour profiter de ce paysage. Ensuite, il faut le comprendre. La géologie du Grand Cratère se révèle passionnante et accessible.  Après une démonstration des plus originales de la formation du cratère par nos guides (qui reconstituent les mouvements tectoniques sur un bouricas) tout le groupe repart, sa soif de découverte presque épanchée, mais sa soif tout court, pas du tout.

 

Nous arrivons à un campement Bédouin où nous passerons la nuit. Nous commençons le parcours avec un typique mais surprenant tour en dromadaire. Comme a si justement fait remarquer Emmanuel Gunther, qui connaissait déjà Israël : « on a vraiment l’impression de découvrir toutes les facettes du pays, je n’avais jamais vécu Israël de cette manière ».

Avant le dîner, tous les étudiants se retrouvent pour écouter la sonnerie de Yom Azicaron dans le plus grand silence. Cet instant d’émotion est encore décuplé par l’hommage rendu par l’un de nos guides à ses camarades disparus. Ce moment de calme nous permet d’enchainer sur un compte-rendu de mi-parcours du voyage où chacun est libre d’exprimer son ressenti et ses critiques à l’égard du voyage. L’équipe d’organisation est alors très émue par les témoignages de tous les participants qui la remercient chaleureusement. Alice Audry nous fait part des moments forts qu’elle a vécus : « Ce voyage est extrêmement bien organisé, je suis vraiment bluffée par la diversité d’Israël. Ce que j’ai préféré c’est Jérusalem. L’imbrication des trois religions et la spiritualité qui en ressort m’a transportée, je pense revenir de ce voyage grandie ».

Place ensuite à une petite explication de ce qu’est l’hospitalité bédouine. Nous partageons le traditionnel café avec nos hôtes avant de déguster le délicieux repas servi dans la grande tente du camp. Il fait déjà nuit, la température se rafraîchit, la soirée de fête autour du feu nous attend. Les guitaristes du groupe sont en folie, les derboukas résonnent, et nos 130 étudiants chantent en choeur sous les étoiles du Néguev jusqu’aux premières lueurs du jour.


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