Yair Lapid, le Don Juan de la politique israélienne
Au lendemain des élections israéliennes, le nom d’un personnage de la scène politique, semble avoir marqué le cœur et les esprits des citoyens israéliens. C’est celui de Yair Lapid.
Ancienne figure marquante du milieu cinématographique et journaliste vedette pour une grande chaîne israélienne, Yair Lapid décide en 2012 de quitter les spotlights du petit écran pour se mettre au devant de la scène. Il ne s’agit bien sûr pas de théâtre ou du grand écran mais bien de la scène politique.
Israël vivrait-elle un remake des Etats Unis où il arrive que des acteurs deviennent politiciens?
Mais si Yair Lapid n’a pas la carrure ou les muscles d’un Schwarzenegger, il n’est pas qu’un simple acteur. C’est un alchimiste qui réussit à jalonner son parcours professionnel de succès.
Athlète, boxeur, metteur en scène, compositeur, auteur de polars, poète, journaliste, éditorialiste, et présentateur vedette de la télévision israélienne, le nouvel homme fort de la politique israélienne, habitué à traiter les sujets de société, lors de ses chroniques du week-end, avec beaucoup d’emphase, et considéré comme le spécialiste de la prose lyrique, a plus d’une corde à son arc.
Homme charismatique, son expérience en tant que metteur en scène et journaliste vedette l’a propulsé au rang des hommes les plus populaires du pays. Pour Le Figaro, Yair Lapid serait “un mélange de Patrick Poivre d’Arvor pour la notoriété, et de George Clooney pour le physique”.
En janvier 2012, il fonde le parti politique “Il y a un avenir” (Yesh Atid), et commence à faire parler de lui dans l’effervescence des élections à venir. Ses talents de conteur et d’orateur captivent ses futurs électeurs et inquiètent Netanyahu.
Il publie, lors de sa campagne, un poème “Je suis Sioniste” dans lequel il confie son amour pour Israël et qui lui attire de nombreux admirateurs et sympathisants.
Avec un discours plutôt centriste, le George Clooney national, promu au statut de Don Juan de la politique israélienne, a axé son programme sur l’éducation et le logement. Il remporte un franc succès avec 19 sièges à la Knesset (parlement israélien) et devient numéro 2 de la scène politique israélienne pour le bonheur de ces dames.
Yair Lapid, qui ne partage pas les idées de Netanyahu n’a jamais repousser l’idée d’intégrer le futur gouvernement comme ont pu le faire Shelly Yachimovich et Tzipi Livni. Les postes de ministre de l’Education ou ministre des Affaires Etrangères, ont par ailleurs été avancés.
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