Une chanson sur Gaza par un prof de Sciences Po : Notre réponse

jeanpierre

Tout le monde ne peut se targuer d’être Professeur à Sciences Politiques. Certains pourtant, au regard de leur fonction, en oublient souvent l’examen de conscience auquel ils doivent s’adonner avant de transmettre leur savoir, leur science, leur experience. Non. Tout le monde ne peut être Professeur à Sciences Po. Enfin, en théorie.

Il est un Professeur. Il semble que la règle déontologique lui ait fait défaut. Certainement pris au jeu de son aura, de son ego débordant. Un Professeur à Sciences Po comme il est dit. Épris de justice ou de publicité. Qui en voulant faire la part belle à ce qu’il croit juste a tout simplement oublié ou écorné l’Histoire. Cette même Histoire géopolitique qu’il transmet jour après jour aux jeunes têtes bien pensantes de notre capitale.

Sans vergogne, sans douter, il ecrit alors les paroles d’une chanson à la hauteur de celles écrites par un petit groupe de colonie de vacances. Pas du Regianni, pas du Pagani, pas du Moustaki. Non. Un simple texte niveau collège, écrit de ses tripes, chanté par un groupe en mal de perpétration, qui pour renaître choisit une cause pour en faire polémique sur lit de mensonges simplifiés. Un groupe, à l’instar des dictateurs arabes, qui pour cacher la misère à leur peuple choisissent comme abcès de fixation “le grand méchant Israel”, vaines motivations d’un groupe oublié en mal de succès.

De la haine distillée. De l’huile soufflée sur les braises d’un Etat brûlant d’antisémitisme encore jamais atteint depuis la dernière Guerre.

Professeur à Sciences Po. On ecrit une chanson. On fait le buzz. On dit Gaza.

Monsieur Filiu Jean Pierre, connaissez-vous Gaza? Connaissez-vous la famille Hattab que je connais? celle qui m’invite, moi, juive de mon Etat, pour fêter Laiid avec eux. Monsieur Filiu Jean Pierre, savez-vous que les palestiniens de Gaza sont muselés par le Hamas ? Savez-vous que nombreux sont les palestiniens qui travaillent en Israel pour faire vivre leur famille ? En géopolitique, n’avez-vous pas appris que la linéarité est illusion? Les peuples frontaliers ne vivent pas hermétiquement les uns aux autres.

Pour voir cela peut-être qu’un voyage au pays de Gaza vous aurait éclairé.  Néanmoins, vous auriez surement été déçus de voir ses villas bordées de piscines ou ses Dj gazaouis faisant les plus belles fêtes sur la plage aux palmiers. Oui, vous auriez été décus. Votre dessein égratiné d’une vision peu réaliste, faussée, simpliste ou galvaudée par la désinformation. Vous ne pouviez pas savoir.

Transmettre c’est aussi apprendre de soi. C’est porter un message noble et louable. Transmettre pour un devoir de paix.

Une autre image de Gaza

[youtube]HHBwE0cx5dQ[/youtube]

La chanson en question

[youtube]fDGR_1gYFtM[/youtube]

 


Commenter cet article

commentaires jusqu'à présent. Ajouter le votre