Moi Moshe Silman immolé par les flammes à Tel Aviv
Il s’appelle Moshé Silman. Moshé Silman s’est immolé. Aujourd’hui ma plume a le cœur lourd. Ai-je bien écrit ce mot? Oui. Le feu à sa vie. Pourquoi? Pour dire Oh combien le prix du sacrifice est lourd en ces jours de crise mondiale. Le désespoir sans doute, la colère aussi.
Le courage au service de la désolation. Mourir par les flammes lui qui brilla un instant en créant son entreprise à Haïfa. Et puis la crise quelque part de l’autre côté de l’Atlantique. Cette crise, telle une pandémie, qui n’en finit pas de s’abattre en domino sur nos contrées. Son entreprise touchée, coulée. Puis son logement, puis les dettes. Le surendettement, la ruine. A la fleur de l’âge, Moshé s’est rendu à la manifestation “Contre la vie chère” samedi soir. Une revendication de plus, comme un bruit sourd au malaise mondial.
Son dessein en tête. Sous les yeux de la foule, Moshé a mis le feu à a sa vie. Sans dire mot, sans crier, ce jeune entrepreneur a décidé et a choisi de briser son destin. Aujourd’hui la population israélienne heurtée, sonnée, sidérée, est en marche. Tel un lion endormi qu’on a soudain réveillé, le mouvement a commencé à Haifa, Tel Aviv, puis à Beer Sheva. Les israéliens ne resteront pas sourds.
Au nom de Moshé, le peuple se lie, le peuple scande son nom, le peuple gronde et dit sa colère. A la tête de l’Etat, on demande à tous ministres de faire la lumière sur les raisons de cette tragédie.
Aujourd’hui partout en Israël on lira sur les panneaux, sur les murs “Nous sommes tous Moshé Silman”.
Aujourd’hui, Moshé Silman est entre la vie la vie et la mort.
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