La nouvelle Golda Meir adulée à l’ONU
C’est un petit bout de femme. Une israélienne. La cinquantaine. Le sourire accrocheur, le verbe haut. D’instincts, je sens l’essence d’une Golda Meir. Je ne me trompe pas. L’ONU lui fait tapis rouge à chaque invitation. Elle s’appelle Mazal Renford. Elle est la directrice du centre de formation Golda Meir du Mont Carmel.
Elle consacre sa vie au développement des femmes dans le monde. Pas n’importe quel monde. Le monde en souffrance. Le monde où les femmes n’ont que trop peu de droits et bien trop de devoirs. On les appelle les pays émergents ou les pays du tiers monde. Au choix. Sri Lanka, Palestine, Afrique, Asie. Mazal Renford, venue d’Israel, est partout. Elle œuvre d’arrache-pied et à la politique, elle opte pour l’action. Du tout terrain. Former ces femmes à devenir des chefs d’entreprise. Transformer leurs conditions. Leur donner le goût de l’émancipation, le goût du savoir: la richesse de tout à chacun.
Et le pari fonctionne. Plus qu’un pari, le centre est devenu une institution. On célèbre le programme dans le monde entier. Loin des caméras Mazal Renford œuvre en coulisses, en silence. Telle une soldate, elle s’est fixée une mission: sauver les femmes en les formant au savoir.
Elle accepte ici de répondre à nos questions et nous raconte simplement ce que les journalistes ne nous montrent pas.
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