Sholem Asch a écrit  en 1937 «les juifs demandent deux choses à dieu: une place au paradis dans l’autre monde, et une place sur la plage de Tel-Aviv dans ce monde”.

La plage de Tel-Aviv (ou Tayelet comme on l’appelle en hébreu) ​​a probablement fort changé depuis l’époque de Asch. Mais je pense qu’il fait partie d’une grande tradition de voyageurs qui ont cherché un refuge contre un quotidien parfois difficile, sur les plages d’Israël . A la plage, j’ai découvert Israël dans toute sa vitalité, et sans conflit.

Je prends des photos en Israël depuis près de dix ans. La plage est l’endroit où je vais à m’échapper. Je marche toute l’étendue du littoral, je m’arette de temps en temps pour capter des moments insolites. j’y vois toutes sortes de personnes- des vieux, des jeunes, des maigres, des Arabes et des femmes juives orthodoxes, un défilé d’ israélienne bronzées des hommes peu vêtues, des nouveaux émigrés russes, des Ethiopiens,  des travailleurs philippins ou chinois  épuisés. Tout le monde est là, et pour la même raison : faire une pause.

La plage de Tel-Aviv a cette capacité unique de libérer les israéliens de l’agitation quotidienne, leur permettant de batifoler,  de rire,  d’être joyeux, l’exhalation sous un ciel pur et bleu. C’est sur la plage que les citoyens du pays viennent se détendre.

Source: http://lightbox.time.com/2011/10/10/israeli-beach-gillian-laub/#1
adaptation :coolisrael.fr
Crédit photo: Gillian Laub