HARO SUR L’ANTISEMITISME PALESTINIEN : Mahmoud Abbas exprime sa haine viscérale des Juifs et d’Israël !

N’importe quel autre dirigeant ayant tenu les propos* de Mahmoud Abbas, Président de l’Autorité palestinienne lors du Conseil National Palestinien du 30 avril dernier aurait été aussitôt décrié publiquement par ses pairs et soutiens politiques.

 

* « Les Juifs qui ont émigré en Europe de l’Est et de l’Ouest ont été victimes de massacres de la part de différents pays tous les 10 à 15 ans, du 11ème siècle jusqu’à l’Holocauste. Pourquoi l’Holocauste s’est-il produit? Ils disent ‘parce que nous sommes juifs.’ Je voudrais citer trois livres de trois Juifs – dont Joseph Staline, Abraham et Yitzhak Notchard – qui ont dit que la haine des Juifs n’était pas dûe à leur religion, mais à cause de leur rôle dans la société. Par conséquent, la « question juive » qui s’est répandue en Europe contre les Juifs n’était pas en raison de leur religion, mais à cause des prêts et des banques »

Il a pourtant fallu attendre les condamnations sévères de l’ONU et de l’UE pour que les médias – en particulier chez nous en France, s’intéressent aux accusations purement révisionnistes colportées dans ce discours : on y retrouve les plus odieux stéréotypes antisémites de l’époque nazie – notamment sur les Juifs et les banques.

 

Bien qu’encore médiatiquement faible en France, les propos antisémites du leader de l’AP sont vivement dénoncés, et surtout par la presse de gauche : Libération comme le Monde soulignent que ce ne sont pas les premiers propos antisémites du leader palestinien et les dénoncent.

Guillaume Gendron de Libération reprend tous les propos de Abbas évoquant « du révisionnisme marchant sur un fil entre complotisme et antisémtisme » et de noter « fait assez rare pour être souligné l’UE a condamné ses propos »

Ces déclarations s’inscrivent dans un contexte français à vif depuis la publication, il y a 15 jours d’une tribune dans le JDD et Le Parisien, en réaction de laquelle on ne cesse de débattre de l’existence ou non d’un « antisémitisme musulman » en France.

Si cet antisémitisme est aujourd’hui reconnu et dénoncé avec force études et enquêtes scientifiques, il faudrait que l’antisémitisme palestinien le soit aussi à force de devenir constant dans la propagande et les déclarations publiques des dirigeants palestiniens.

Comme le cite Jacques Julliard du Figaro dans un virulent édito, « le déni du réel est un crime ; dans le cas qui nous occupe, il constitue une complicité passive avec l’antisémitisme, au point de persuader ce pauvre Poutou (NPA), alors que onze Juifs sont tombés ces dernières années sous les balles ou les couteaux des tueurs islamistes, que ce sont les musulmans français qui ont payé le plus lourd tribut en France au racisme criminel »

Même mécanique complotiste et mensongère du raïs palestinien puisque le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, dénonce aussi « des déclarations profondément choquantes, qui témoignent du fait que les Palestiniens refusent d’accepter le lien véritable entre le peuple juif et la terre d’Israël. Ils ont inventé un échafaudage, relate-t-il au Monde, qui expliquerait cette présence juive ici par le seul Holocauste, tout en insultant les Juifs : Abbas les rend responsables de leur propres malheurs »

 

Le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a vivement réagit aux propos du Président Mahmoud Abbas : “Apparemment, un négationniste reste un négationniste”, a-t-il tweeté. Et d’ajouter: “Il est temps que l’antisémitisme disparaisse”.


« Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, a prononcé un autre discours antisémite.
Avec la plus grande ignorance et avec un aplomb insultant, il a prétendu que les Juifs européens étaient persécutés et assassinés non pas parce qu’ils étaient juifs, mais parce qu’ils accordaient des prêts avec intérêt.

Le président palestinien a de nouveau employé les plus méprisables allégations antisémites. Apparemment, un négationniste reste toujours un négationniste. J’appelle la communauté internationale à condamner son antisémitisme sévère ; le moment est venu pour que l’antisémitisme disparaisse de ce monde. »

Même le New York Times a réagit

Le comité de rédaction du New York Times a condamné Mahmoud Abbas pour ses propos antisémites lors du discours à Ramallah, au cours duquel il a déclaré que l’Holocauste était le résultat du comportement social des juifs. « Les tendances antisémites d’Abbas ne sont pas nouvelles » a indiqué un article intitulé « Let Abbas’ vile words be his last as Palestinian leader » précisant que le président de l’Autorité palestinienne remettait aussi en question le nombre de morts (six millions de Juifs) pendant l’Holocauste.
« M. Abbas, qui supervise un gouvernement infesté par la corruption et les dysfonctionnements, a perdu le soutien du peuple palestinien » indique le journaliste en précisant que le leader palestinien « avait affaibli les institutions gouvernementales essentielles à un futur Etat« .
En outre, l’article stipule qu’Abbas avait « perdu toute crédibilité comme partenaire digne de confiance pour de nouvelles négociations de paix« .
« En refusant de déclencher de nouvelles élections, Abbas avait empêché les jeunes leaders d’émerger » et avait « échoué à unifier les Palestiniens », écrit aussi le Times.
Le New York Times conclu qu’en » succombant à de tels instincts corrosifs et sombres, Abbas a montré qu’il était temps pour lui de quitter ses fonctions » et que « les Palestiniens avaient besoin d’un leader énergique, intègre avec une vision pour parvenir à l’indépendance palestinienne et permettre aux deux peuples de vivre en paix« .

Source NYT

 

 


Commenter cet article

commentaires jusqu'à présent. Ajouter le votre