Le cinéma est le reflet de la complexité et de la vitalité nationales . Il exprime brillamment les questionnements et les étonnements sociétaux. Il a suffi de quelques années à peine, pour qu’avec un style vif et agile, un cinéma israélien apparaisse sur Ia scène internationale des festivals.
Parmi les metteurs en scène qui se distinguent, on peut mentionner Amos Gitaï. Pour lui, chacun de ses films doit avoir une supers-structure et une archi-texture. Quoi de plus normal pour celui qui a fait des études d’architecture à la très réputée université du Technion en Israel et à l’université américaine de à la Berkeley, Lors la guerre du Kippour en 1973, après un terrible accident d’hélicoptère qui aurait pu lui coûter la vie, Amos Gitaï décide de devenir un cinéaste engagé.
Depuis il manie la caméra en tant que scalpel d’ une esthétique poétique et politique du réel. La méthode Gitai a fait école :celle de la célèbre école de cinéma qu’il a fondée .Il a souvent travaillé avec les comédiens les plus demandés, comme l’actrice française Jeanne Moreau. Souvent présent et présentés à Cannes, ses longs métrages, ses courts métrages et ses documentaires opposent à chaque fois admirateurs et détracteurs . En 2000, Kippour le consacre comme un des grands metteurs en scène engagés de son époque.
Dernier opus en date, qui vient de sortir en salle,” le dernier jour d’Itzhak Rabin” . Un film produit par un expert des arcanes de la production cinématogrpaphique, son compatriote Shouki Friedmann. Ce long métrage invente une écriture qui va à toute allure: le docu thriller à la fois documentaire passionnant et thriller haletant. Ce film coup de poing très attendu, devrait faire l’événement!
Article en partenariat avec le site IsraelAndYoo Tête à tête avec un pays aux facettes multiples
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