Chez les femmes en Israël, le salaire minimum en Israël n’est pas assez respecté, et particulièrement dans le secteur arabe.

Des milliers de femmes arabes ne perçoivent pas les 4100 shekels (820 euros), qui correspond au salaire minimum en Israël, mais elle s’abstiennent de se plaindre  à leurs employeurs, de peur de perdre leur emploi. Les autorités sont conscients du problème mais n’arrivent toujours pas à faire respecter la loi.

“Je travaille dans un magasin de vêtements à Tira depuis trois ans, huit heures par jour et je ne gagnent que 1, 950 shekels (390 euros) par  mois,” c’est ce qu’ a déclaré Anat Mansur, 26 ans,  à Ynet. «Je n’ai pas le choix. J’ai besoin de cet argent pour aider ma famille. Mansur a déclaré que si les transports publics fonctionnaient mieux, elle pourrait trouver un emploi dans le secteur juif. Selon Anat, l’entreprise est rentable, mais son patron refuse de l’augmenter, affirmant que l’économie est encore à la traîne.

Sana Kashkush de Qalansua raconte une histoire similaire.Comme étudiante, elle a travaillé dans un cabinet d’avocat pour seulement 1, 800 shekels (375 euros).«J’espérais qu’en étant avocate, je serais mieux payée , mais j’ai été déçue” at-elle dit. «Les employeurs dans le secteur arabe exploitent les femmes d’une manière humiliante et illégale, mais les femmes ont trop peur de se plaindre”, a affirmé Sana.

Selon le Bureau central des données Statistiques, une femme arabe sur quatre est sous-payée , comparativement à  11% dans le secteur juif.

En plus des bas salaires, de nombreuses femmes arabes ne reçoivent pas de prestations d’aide sociale comme les  vacances et les congés  maladie. Une femme de 31 ans qui travaillait dans une clinique pour un  médecin prestigieux comme assistante médicale gagnait seulement 2.500(500 euros).Chaque année, on lui  promettait une augmentation, mais elle ne l’a jamais reçu.”Après six ans, j’ai décidé de quitter mon emploi et j’ai commencé à faire le ménage dans les maisons, ça paie mieux,» dit-elle.

Ynet adaptation coolisrael