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Quatrième nominations aux Oscars en cinq ans – Comment le cinéma israélien en est arrivé la ?

A la une, Exclusif
30 Jan 2012
Par Albert

Les budgets sont maigres et le nombre d’acteurs de grand talent est limité, mais malgré cela, Israël est devenu  une puissance dans l’industrie du film étranger.

Le film israélien Footnote, récemment nominé  pour un éventuel oscar dans la catégorie meilleurs films étrangers, sera la quatrième nomination pour Israël au cours des cinq dernières années. Ce qu’aucun autre pays n’a réussi a faire.

C’est une indication de la renaissance du cinéma israélien, qui est passé en quelques décennies d’une industrie naissante avec une cinématographie pauvre à un chouchou des festivals internationaux de cinéma. C’est en dépit – ou peut-être grâce - à sa réputation internationale, et à son long conflit avec le monde arabe.

Les trois derniers films israéliens nominés aux Oscars, traitent tous  des problèmes du pays avec ses voisins arabes. ”Beaufort”, nominé en 2008, et “Valse avec Bachir”, nommé un an après, décrivent les expériences de soldats israéliens  ”au Liban. ”Ajami”, le candidat de 2010, est centré sur les tensions entre Arabes et Juifs dans un quartier ravagé par la violence, près de Tel-Aviv.

Footnote, quant a lui décrit un conflit plus interne – il met en scène une relation compliquée entre un père et son fils. Eliezer et Uriel Shkolnik sont de brillants érudits, des universitaires réputés, qui se partagent le même champ d’étude : le Talmud. Mais une grande différence empoisonne leur relation : Uriel, le fils, cumule les honneurs et la reconnaissance de ses pairs, Eliezer, non..

«C’est un honneur pour Israël”, a déclaré Moshe Edery, le producteur de “Footnote”, lors d’une conférence  après la nomination du film aux Oscars. « C’est la principale carte à jouer pour Israël, surtout ces jours-ci.”

Le cinéma israélien a longtemps été une source d’embarras. Les mélodrames comiques étaient la norme dans les années 1960 et 1970.Appelé «films bourekas” – l’équivalent israélien de “westerns spaghettis” – ils traitaient des stéréotypes ethniques européens et du Moyen-Orient chez les Juifs.

Mais un groupe de cinéastes israéliens ont crées en 1979, un «Fonds israélien pour encourager les films de qualité.”

A cause d’un maigre financement, les cinéastes s’appuyaient sur des fonds publics. Mais même avec ces aides, le secteur a pataugé pendant deux décennies.

En 1995, le gouvernement a divisé par deux  le budget public attribué aux cinéma, laissant ainsi juste  assez d’argent pour produire seulement cinq films par an.

C’est en 2000 que l’ “Israel Film Fund” a supplié le parlement de sauver le cinéma israélien. il a alors demandé un budget de 10 millions de dollars par an pour les investissements dans des longs métrages, exigeant que les jeunes cinéastes aient la chance de se faire connaître.

C’est ce qui a donné à Joseph Cedar, le réalisateur israélien deux nominations aux Oscars pour “Footnote” et “Beaufort”, après être sorti  de l’école de cinéma.

«Nous ne le connaissions pas, mais il avait de l’enthousiasme. Il dégageait une énorme passion», a déclaré Katriel Schory, directeur exécutif de la caisse nationale. ”Nous avons saisi notre chance.”

La relance du financement public dans le cinéma israélien mais aussi des producteurs européens et canadiens, font un total de 15 Millions $ et chaque année, une vingtaine de films israéliens voient le jour.

Aujourd’hui, c’est au tour d’Hollywood de s’intéresser au cinéma israélien, en adaptant des series israéliennes  pour le public américain. Dernièrement ”Homeland” est une série adaptée de la série israélienne  ”Hahatufim” sur le drame des prisonniers de guerre, l’émission de jeu de NBC ” Still Standing» est née en Israël, et d’autres adaptations de films et séries israéliens sont actuellement en développement pour la télévision américaine.

Même si Israël a eu un grand nombre de nominés aux Oscars, il n’a jamais gagné. En effet, aucun des 10 films israéliens nominés aux Oscars n’a remporté le gros lot.

Mais Cedar, le réalisateur de «Footnote», déclarait, il y a quelques jours, aux  journalistes que l’Oscar tant convoité n’est pas la seule mesure du succès pour un cinéaste.

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