Jérusalem : la nouvelle Mecque du Break Dance
Le niveau n’est pas aux normes de celui du Bronx, mais les Israéliens imposent un Break Dance bien à eux. D’origine russe, ukrainienne ou encore éthiopienne, les jeunes sont de plus en plus nombreux à pratiquer ce style de danse développé à New York dans les années 1970 en Israël.
Avec des pseudos comme Elastic, G-Rock, Aladdin, Pac Man ou Splinter, ils gèrent comme personne toutes sortes d’acrobaties et de figures au sol.
Les meilleurs d’entre eux participent à la Prove Yourself B-Boy Jam le jeudi, dans des battles de danse face à une foule impressionnante rassemblée pour l’occasion dans le Village de la Jeunesse Sioniste du Docteur Israël Goldstein de Jérusalem. Les danseurs appelés B-Boys et B-Girls, sont généralement des adolescents ou des jeunes adultes, et exécutent à tour de rôle différentes figures plus impressionnantes les unes que les autres.
C’est assez récemment que le Break Dance a vu le jour dans tout le Moyen-Orient. Les crews composés d’une douzaine de membres se réunissent régulièrement pour s’entraîner et se préparer aux concours. Car outre la Prove Yourself B-Boy Jam, le pays accueille également depuis 5 ans une compétition internationale au nom de Floor Masterz, qui attire des participants du monde entier.
Le Break Dance prend de plus en plus d’ampleur dans le pays. Peisahov, un Israélien d’origine russe de 27 ans, explique qu’ “en 2010, lors du premier Floor Masters, il y avait 350 personnes. L’année dernière, environ 1 000 personnes sont venues, la moitié pour participer et l’autre pour regarder”.
Plusieurs danseurs expliquent que cette façon de danser les aide à canaliser leurs frustrations dans quelque chose de créatif et de positif. Dans ce sport, il n’y a aucune règle. “J’aime le Break Dance car cela me donne la possibilité de m’exprimer comme je le souhaite. On peut y intégrer des pas de danse folklorique, de capoeira, de kung-fu, de gymnastique… C’est totalement ouvert” affirme Artyom Golovam, un autre B-Boy.
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