Sodastream: les palestiniens disent NON au boycott d’Israël !

Employees pack boxes of the SodaStream product at the factory in the West Bank Jewish settlement of Maale Adumim

Employees pack boxes of the SodaStream product at the factory in the West Bank Jewish settlement of Maale Adumim

Le Super Bowl est l’événement sportif numéro un chaque année aux États-Unis. Mais plus qu’un match de football, c’est le plus grand événement télévisuel de l’année. Sur les dix meilleures audiences historiques de la tv américaine, neuf ont été réalisées par le Super Bowl, qui fédère toujours plus de 100 millions de téléspectateurs aux Etats-Unis.

Une visibilité exceptionnelle, donc, dont a été privée la publicité de la société israélienne Sodastream.

Comme “compensation”, elle aura eu le droit à une déferlante d’accusations médiatiques du fait de l’emplacement de son usine, en Judée-Samarie. Et Scarlett Johansson, l’égérie du spot publicitaire, n’a pas été épargnée. Oxfam, l’association de lutte contre la pauvreté dont elle était ambassadrice et qu’elle a préféré quitter, l’a vivement critiquée pour avoir accepté un tel partenariat, arguant : “des entreprises comme SodaStream aggravent la situation de pauvreté et les atteintes aux droits des communautés palestiniennes que nous soutenons”.

Ah bon ?

Des journalistes de Haaretz et du journal britannique The Telegraph ont eu la présence d’esprit d’aller interroger les premiers concernés ; les employés palestiniens qui travaillent dans cette usine de Sodastream. Et voici quelques-unes des réponses formulées par ces derniers :

 “Gardez-moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge”

“Nous n’avons aucun problème à travailler ici. Les relations avec les autres employés sont très bonnes, et les salaires sont très confortables. Le seul élément négatif serait le trajet un peu long pour rentrer.” 

“Les hommes politiques et les médias exacerbent les conflits entre Israéliens et Palestiniens. Ici, nous travaillons ensemble, nous prenons nos pauses déjeuner ensemble, nous discutons ensemble et il n’y a pas de problème.”

“J’aime beaucoup travailler ici. Les relations y sont bonnes, je ne sais même pas quoi vous dire de plus.”

“Il est temps d’arrêter de blâmer Israël pour tous nos problèmes.”

“Nos conditions de travail sont idéales et conformes à la loi. Les temps de prière ne sont pas déduits du temps de travail.”

“Le travail est parfois difficile, mais je n’ai rien à redire sur le mélange des cultures qui représente à mon sens une richesse.”

“C’est mon travail et je n’en ai pas honte, bien au contraire. Ici, juifs et musulmans sont comme une famille.”

D’autre part, la plupart des employés palestiniens se disent fortement irrités d’entendre les incessants appels au boycott de l’usine : “nous ne sommes pas en train de construire une colonie, nous travaillons simplement dans une usine. Et le boycott pourrait coûter des centaines de salaires à des familles qui en ont besoin.” 

Ces entretiens ont été réalisés hors d’écoute des cadres israéliens par des journalistes de Haaretz et de The Telegraph.

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