Richard Prasquier, ancien Pdt. du CRIF, relance le Keren Hayessod en France

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Richard Prasquier, après deux mandats à la tête du CRIF est infatigable. Il continue son engagement pour le peuple Juif et l’État d’Israël à la tête du Keren Hayessod.

Il exerce  le métier de cardiologue et occupe le poste de chef de clinique à l’hôpital Beaujon. En 1994, il s’engage au CRIF en prenant la tête du groupe de liaison avec la Conférence épiscopale de l’Église catholique et la commission des relations internationales du CRIF. Il préside également, au sein de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, la commission de solidarité. Dès 1997, Richard Prasquier devient le président du Comité français pour Yad Vashem. En 2006, il accueille le pape Benoît XVI au camp d’Auschwitz-Birkenau.

Avec Marcello Pezzatti, historien juif italien, et le Père Patrick Desbois, délégué de l’épiscopat français auprès des juifs, Richard Prasquier se bat pour restaurer la mémoire du bunker I de Birkenau, là où étaient assassinés les Juifs avant les premières chambres à gaz de mars 1943. Il rachète de ses deniers cette « maison rouge » à ses propriétaires polonais – revenus chez eux après la guerre – pour la céder au Musée d’Auschwitz.

Le 13 mai 2007, Richard Prasquier devient le président du Conseil représentatif des institutions juives de France lors de l’assemblée générale, succédant ainsi à Roger Cukierman pour qui il était le conseiller.

Le 10 septembre 2013, il est nommé président de la prestigieuse institution israélienne Keren Hayessod qui s’installe en France.

Depuis 1920, le Keren Hayessod (« Fonds de fondation ») – Appel unifié pour Israël est à l’avant-garde de la construction, de la croissance et du progrès d’Israël. Il a été fondé pour servir de branche de collecte de fonds du Mouvement sioniste et son histoire est inextricablement mêlée à celle de l’Etat d’Israël. Le Keren Hayessod œuvre, en association avec la communauté juive mondiale, à la promotion des priorités nationales de l’Etat d’Israël et de la société israélienne en mettant tout particulièrement l’accent sur la valorisation des communautés les plus faibles, l’éducation des jeunes défavorisés et marginalisés,l’encouragement de l’aliya, la réalisation d’opérations de sauvetage et le développement des liens unissant les jeunes Juifs de diaspora à Israël et à la vie juive.

En 2012, le Keren Hayessod a aidé : 42 000 enfants en difficulté, 7500 de rescapés de la Shoah, 18 691 nouveaux immigrants…

Lire le communiqué officiel du Keren Hayessod France


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