Un village druze, 3ème meilleure ville d’Israël pour le baccalauréat

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Le village du nord d’Israël  Beit Jann a enregistré le troisième plus haut taux de réussite au  Baccalauréat d’Israël, selon les chiffres publiés dimanche dernier. Le résultat a placé la ville druze aux côtés des riches communautés israéliennes du centre de Kochav Yair et Shoham.

 Selon un rapport publié par le ministère de l’Education, 85 % des diplômés du secondaire de Beit Jann ont réussi  les examens du baccalauréat — connu en Israël comme “Bagruyot” — un taux presque 700 fois  supérieur depuis  13 ans. Le taux de réussite a augmenté de 15% par rapport à l’année précédente.

À Kochav Yair,  en tête de la liste du ministère, un peu plus de 90 % des diplômés du secondaire ont réussi leurs examens. A Shoham, le taux de réussite a été de 88 %.

Les villes essentiellement ultra-orthodoxes et arabes ont le plus faible pourcentage d’élèves passant les examens du baccalauréat.

Modiin Illit, une ville ultra-orthodoxe de Cisjordanie, avait le taux global le plus bas, avec seulement 9 % des élèves passant avec succès les examens. Le résultat représente  une baisse de près de 2% par rapport à l’an dernier.

À Bnei Brak,  ville israélienne centrale, peuplée principalement de résidents ultra-orthodoxes, seuls 10 % des étudiants ont réussi l’examen.

Dans les communautés arabes de Yarka et Jisr al-Zarqa, les taux étaient respectivement de 36 et 27,63 %.

Le ministère a conclu que 66,6% des  élèves juifs israéliens du secondaire, à l’exclusion de ceux formés dans les écoles ultra-orthodoxes, ont réussi à passer les examens du baccalauréat.

Des taux relativement faibles ont été enregistrés à Jérusalem, avec seulement 42,65% de réussite des lycéens en terminale. Il est à noter que 43% des étudiants de la capitale sont inscrits dans les écoles ultra-orthodoxes et 33% dans les écoles secondaires des quartiers arabes de Jérusalem-est.

En général, les plus riches des villes et communautés atteignent une moyenne d’environ 70 % de réussite cette année, alors que la moyenne est de 53,6% pour les villes de classe socio-économique moyenne.

Après la publication du rapport, le ministère de l’Education a publié une déclaration disant qu’elle envisage de réduire le fossé socio-économique de l’éducation en augmentant le budget des bourses des étudiants à faibles revenus de 100 millions de Shekels et notamment les écoles ultra-orthodoxes au sein du système d’éducation public.

 


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