Bar Refaeli, la guest star du ministère des affaires étrangères israélien

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Dans le but de promouvoir une bonne image d’Israël dans le monde, le Ministère israélien des Affaires Etrangères a décidé d’utiliser la très célèbre Bar Rafaeli comme la représentante officielle d’Israël.

Mais la guest star, adulée des hommes et des femmes du monde entier, n’a pas fait l’unanimité dans son pays d’origine.

Le porte parole de l’armée a estimé qu’elle n’était pas la mieux adaptée à représenter la nation du fait qu’elle n’avait pas effectué son service militaire obligatoire en Israël. Des sources arguent même que la top model s’était mariée à un jeune âge avant de s’empresser peu après de divorcer afin d’y échapper.  La population ultra orthodoxe israélienne est également opposée à ce choix du fait  de « la relation amoureuse qu’elle entretient avec un homme qui n’est pas de confession juive».

Malgré cette polémique, le sourire éclatant du mannequin parviendra t-il tout de même à changer la vision des populations internationales envers Israël ? Le ministre des affaires étrangères en est convaincu, mais pour ses opposants, cette égérie va à l’encontre de cette vision : selon eux, il serait préférable que celui ou celle qui représenterait l’image d’Israël soit plus sioniste et plus proche des israéliens.

Ses détracteurs se révoltent du fait que Bar Rafaeli ne soit pas une fervente patriote et qu’elle se soit vantée à maintes reprises devant les médias du monde entier d’avoir réussi à « échapper » au service obligatoire. Beaucoup accusent également la jeune femme de n’être qu’une personnalité superficielle et de ne pas représenter correctement la population israélienne.

Israël a, selon ces personnes, suffisamment d’atouts naturels, tels que ses paysages, ses lieux historiques sacrés et tant d’autres choses qui ne sont possibles qu’en Israël pour choisir une citoyenne qui malgré sa popularité, n’affiche que peu la fierté de son pays.

 

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Le but de la campagne de relations publiques prend une ampleur phénoménale en Israël mais les instigateurs se défendent de leur choix. Pour le ministre des affaires étrangères : « le passé de la top model ne nous regarde pas, ça n’est pas la question dans ce cadre. »
Il a ajouté que « Bar Rafaeli est considérée dans le monde entier comme l’une des plus belles femmes au monde et est d’autre part reconnue en tant qu’israélienne. Il n’y a pas de raison d’évoquer son passé lorsqu’il s’agit de créer une campagne de diplomatie publique de ce type. »

Bien entendu, l’objectif principal de cette campagne s’en voit dénaturé et ravive en Israël les divergences qui existent entre les différents partis sur le sujet du service militaire obligatoire pour tous (2 ans de service pour les filles et 3 ans pour les garçons).

La principale intéressée dans cette histoire ironise sur la situation en notant que sur son seul compte Instagram elle a d’avantage d’abonnés que le journal le plus populaire d’Israël, le Yediot Aharonot.

La top israélienne peut-elle alors parvenir à améliorer l’image d’Israël, le pays où coule le lait et le miel, aux yeux du monde entier grâce à sa notoriété internationale ? Seul l’avenir nous le dira mais ce qui est sûr c’est que Israël et Bar Rafaeli font d’ores et déjà parler d’eux dans les médias du monde entier ! Alors finalement peut être que ce choix polémique attirera en Terre Sainte plus d’un curieux…


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