Un jeune israélien reconverti en moine bouddhiste
Au détour d’une visite dans un monastère bouddhiste de Bangkok, des touristes israéliens ont fait la connaissance d’un jeune garçon de 12 ans portant l’habit traditionnel bouddhiste et parlant parfaitement… l’hébreu!
Le jeune garçon, dont les parents divorcés vivent tout deux dans le nord d’Israël, a été diagnostiqué à l’âge de 3 ans d’un cancer du sang. De longs et douloureux traitements s’en sont suivis, sans résultat.
Suite à une série d’échecs médicaux incluant une greffe de moelle osseuse il y a maintenant plus de deux ans, ses parents, fervents bouddhistes, décident de l’envoyer dans un monastère bouddhiste au nord de la Thaïlande pour des « soins alternatifs».
Depuis son arrivée, les résultats des analyses de sang du jeune homme se montrent, disent-ils, encourageants. Selon la maman du garçon, « les médecins ne savent pas comment guérir les patients. Ils peuvent seulement tenter de camoufler les douleurs. C’est un concept différent. »
Lorsque l’on a posé à l’enfant la question de savoir s’il voulait rentrer chez lui, en Israël, celui-ci a rétorqué qu’il s’était habitué à sa « nouvelle vie » et que cela lui convenait ainsi.
Ses parents lui rendent visitent régulièrement et semblent satisfaits de ce changement de vie qui semble être bénéfique à la santé de l’enfant.
Mais cette situation en inquiète plus d’un : le corps médical s’alarme de l’arrêt de tout suivi médical continu, primordial dans la guérison de la maladie, et les agents sociaux clament la nécessité pour l’enfant de revenir vivre auprès de ses proches. L’enfant semble lui aussi d’accord avec cela : « Même si je suis habitué à mon nouveau mode de vie, il n’y a pas deux endroits comme Israël, comme la maison, ma maison. »
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