Top 5 des merveilles de Jérusalem

Typiquement connue pour ses innombrables sites religieux, Jérusalem se révèle avoir beaucoup à offrir. Aucune autre ville au monde ne respire la spiritualité et n’inspire la dévotion comme la ville de Jérusalem. Elle abrite à la fois des sanctuaires importants du Judaïsme, de l’Islam et du Christianisme. Pratiquement toutes les pierres de la Vieille Ville reflètent l’histoire d’un personnage biblique ou d’une bataille.

Mais la beauté éblouissante de Jérusalem est au-delà de la religion ou de l’histoire. Que ce soit pour les résidents ou pour les touristes, les laïcs ou les religieux, les citadins ou les amoureux de la nature, il y aura toujours une ruelle inexplorée ou un petit coin caché pour vous montrer la ville telle que vous ne l’avez jamais vu auparavant. Et au plus grand bonheur de ces curieux, la plupart de ces sites sont gratuits.

Mont du Temple
Les plus célèbres lieux saints de Jérusalem se trouvent à l’intérieur des murs de la Vieille Ville, après avoir traversé les petites ruelles animées, les marchés et les larges places.

mont du temple
Le Mont du Temple, également connu sous le nom de Haram al-Sharif (en arabe, le Noble Sanctuaire), est un repère à la fois connu et controversé. Cette colline sur laquelle la mosquée a été construite, appelée aussi Mont Moriah est le site le plus sacré du judaïsme; il est considéré comme étant le lieu où Abraham a failli sacrifier son fils Isaac, et comme étant l’endroit où les premier et second Temples ont été construits. Le Mont du Temple comprend entre autres le Mur occidental, dernier vestige du Second Temple, construit par le roi Hérode au Ier siècle. Les Juifs s’y rassemblent pour prier et déposer des voeux en forme de petits papiers entre les pierres.

Pour les Musulmans, le Mont Moriah est symbolisé par la Mosquée Al-Aqsa et son toit d’or, l’un des symboles les plus reconnaissables de Jérusalem. Pour l’Islam, Jérusalem est le troisième lieu le plus saint, après les villes de La Mecque et Médine en Arabie Saoudite. Selon la tradition islamique, c’est là que le prophète Mahomet est monté au ciel durant un voyage nocturne.

A quelques pas de là se trouve l’église du Saint-Sépulcre, le plus saint des sites chrétiens. Il est dit être situé là où le Christ a été crucifié (le Golgotha) et enterré. Ce site, construit par l’empereur romain Constantin en 325, a été détruit au XIème siècle puis restauré par les Croisés un siècle plus tard. Malgré de grandes foules, il offre beaucoup d’intimité pour la prière et la méditation.

Le marché Mahané Yehuda

shuk
Avec ses foules arrivistes, ses odeurs épicées, ses cris assourdissants et sa mixité, le marché Mahané Yehuda est la métaphore de Jérusalem. Au XIXème siècle, ce marché, appelé localement “shuk”, est situé dans une zone centrale de Jérusalem-Ouest. Au cours des dernières années, il est devenu un endroit pour faire du shopping, sortir, boire un café et manger de la nourriture délicieuse des quatre coins du monde.
Le marché Mahané Yehuda est inondé d’innombrables stands de nourriture, mettant en vedette les produits colorés, la douce halva (spécialité locale à base de pâte de sésame), les poissonniers, les vins internationaux et le fromage. Le succès imminent du marché a attiré un mélange de magasins de poterie, de cafés et de petits restaurants du Moyen-Orient en partant des cuisines d’Éthiopie et allant jusqu’à celles d’Italie. Enfin, quand les stands se ferment, ceux-ci laissent place à l’ouverture de charmants bars, où des pas de danse locale bercent les nuits du quartier.

L’Université Mormon
Situé sur le Mont Scopus de l’Université hébraïque, le centre d’études universitaires Brigham de Jérusalem, appartient à l’Eglise Mormon. Ce site offre des visites de son bâtiment impressionnant, de sa salle de concert, ainsi que de sa vue imprenable sur la ville sainte, notamment sur la vallée du Cédron et les monuments incontournables de la Vieille Ville. Les visites guidées comprennent une courte vidéo et un concert de musique classique, long de 10 minutes, nous laissant découvrir les sons d’un orgue, dit-on, étant le plus grand du Moyen-Orient. Les 3165 tuyaux produisent de beaux sons de type cathédrale.
Traversant les mosaïques byzantines qui se dirigent sur la terrasse du huitième étage, on arrive maintenant au milieu de rosiers, de plusieurs maquettes de Jérusalem retraçant les siècles passés, tandis que l’actuelle Jérusalem se trouve devant nos yeux. L’Université Mormon présente également gratuitement, des concerts de musique classique le dimanche, et des concerts de jazz certains jeudis. Il est cependant conseillé de réserver à l’avance ses places par mail: jc.byu.ac.il.

Les quartiers et les panoramas
Le quartier Mishkenot surplombant la vieille ville est un labyrinthe de lumières élégantes, de maisons en pierre roses et beiges, interrompues par des escaliers, des espaces verts et des fleurs. Ses ruelles rappellent parfaitement les villes médiévales conservés d’Italie et de France, avec une touche du Moyen-Orient.

Mishkenot Sha’ananim

Mishkenot Shaananim
Construit en 1860, Mishkenot fut le premier quartier juif en dehors des murs de la Vieille Ville. Le moulin à vent Montefiore récemment restauré s’ouvre à des vues spectaculaires de la vieille ville, ce qui en fait un lieu incontournable pour prendre des photos.

Plus à l’est, au pied de la porte de Damas qui se situe dans la Vieille Ville, se trouve l’Hôtel American Colony qui nous mène vers un quartier arabe animé de Jérusalem. Construit pour être la maison d’un pacha et de ses quatre épouses, entouré d’une impressionnante cour et d’un jardin, l’hôtel est devenu l’hébergement de choix pour les Occidentaux dans les années 1900. Aujourd’hui, il reste le favori des journalistes ainsi que des diplomates.

La Porte de Damas

porte de damas
De l’hôtel, en marchant vers la vieille ville à travers la rue Saladin, au cœur de Jérusalem-Est, on navigue entre les librairies et les magasins de vêtements avant de s’arrêter devant la construction de l’Institut français. Celui-ci, couvert de pierres roses, nous sert de repère pour reconnaître la porte de Damas. Appelée en arabe Bab el-Amoud, c’est peut-être la plus belle des entrées de Jérusalem sur la vieille ville, construite à l’époque ottomane par Soliman le Magnifique. La Porte de Damas offre un aperçu de la vie des Palestiniens, avec ces femmes portant des robes traditionnelles brodées, faisant le marché ou vendant des légumes le long de la route. Le parfum de la sauge, de cardamome et de cumin remplissent l’air autour de vives étals colorés présentant la nourriture locale, des vêtements et des parfums. Après avoir franchi la porte, la route bifurque à gauche vers l’Hospice autrichien, un centre culturel et des maisons d’hôtes de style Austro-hongrois. Si l’on monte à l’étage des ses maisons, on se retrouve devant une fabuleuse vue donnant sur les toits de la vieille ville. Le café de l’hospice est célèbre pour ses gâteaux traditionnels d’Europe de l’Est et ses “strudels”.


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