Grâce à la technologie israélienne, les lamas prennent leur retraite.

Le 14 aout 2006 s’achevait le conflit israélo-libanais, conflit armé qui a opposé Israël au Liban à compter du 12 juillet 2006. Une trêve correspondant à la résolution 1701 de l’ONU est intervenue le 11 août, au plus fort des combats.

Durant ce conflit, plus connu sous le nom de “Guerre du Liban”, plusieurs lamas avaient été utilisés par l’armée israélienne pour transporter du matériel militaire pendant les opérations.

Ces lamas, domestiqués depuis très longtemps rendent en effet de précieux services aux populations en étant utilisés comme bêtes de somme, capables de porter des fardeaux jusqu’à 30 kg en parcourant 15 à 20 km par jour dans les régions les plus montagneuses et arides du Moyen-Orient.

Le recours à ces animaux a progressivement été abandonné par la suite, pour être remplacé de nos jours par un véhicule robot, toujours en essai. Le nouveau robot se déplacera à la vitesse de marche d’un soldat, pouvant porter une charge utile de 500 kg de munitions, d’eau, de rations alimentaire et servant également à l’évacuation de militaires blessés.

Ces dernières années, l’élite de Tsahal et du Ministère de la Défense se sont vouées au développement des technologies qui pourraient révolutionner le déroulement des conflits dans le futur.

Le but est de développer des véhicules et robots téléguidés capables de “rendre service” et de faire des gains de temps quel que soit le domaine (transport, récolte d’informations, défense, …) Cela signifie qu’une fois qu’une tâche leur est assignée, ils seront capables de prendre la meilleure décision de manière autonome.

Le développement de ces technologies est crucial pour la protection des soldats et l’économie de temps et d’efforts que cela apporte puisque ces engins peuvent être utilisés pour patrouiller dans des zones dangereuses ou délivrer l’équipement nécessaire sur le terrain.

L’introduction de robots et de véhicules sans conducteur sur le champ de bataille changera de manière radicale le visage des conflits urbains, menant les combats modernes vers des directions inattendues.

Bien qu’il y ait encore du chemin avant de voir de tels robots sur les champs de bataille, certains véhicules sans pilotes ont pourtant déjà fait parler d’eux !

Le premier véhicule sans pilote de Tsahal a patrouillé le long des frontières ces six dernières années. Le modèle de base, le “Guardium”, est principalement utilisé pour l’observation. Son successeur, “Border Protector”, qui était attendu l’année 2015, a la capacité de surveiller les frontières et de délivrer des armes et d’autres équipements aux soldats sur le terrain.

L’objectif du futur est donc clair, il consiste au développement du pilotage automatique et à l’introduction d’une nouvelle réponse aux conflits armés.

SOURCE: Le figaro