Israël est devenu un modèle dans l’export de programmes TV

Hatufim arte
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Israël est devenu en un temps record un modèle dans la conception et l’export de programmes, grâce à des distributeurs audacieux et à des coûts raisonnables.

Cette année encore, les acheteurs du MIPTV auront dans leur mire les formats TV israéliens. Certes le télé-crochet made in Tel-Aviv « Rising Star » a connu quelques déboires sur le marché français, où M6 a dû abréger sa carrière. Mais les programmes israéliens continuent de bien s’exporter, tant dans les séries que dans les jeux. Derniers exemples en date, le lancement fin mars de « Connected », la première série en ligne d’AOL, adaptée d’un format israélien du petit diffuseur de télé payante Hot (contrôlé par Patrick Drahi) et distribué par l’israélien Armoza dans 22 pays… Ou celui, concomitant, de « Dig » sur USA Network, un feuilleton épique de la chaîne Keshet signé Gideon Raff, le créateur israélien de « Hatufim » et de son fameux remake américain « Homeland ».




Depuis la création il y a dix ans de la série « Betipul » (« En thérapie »), dont l’adaptation « In Treatment » a séduit plus de 17 pays, Israël s’est imposé comme la nouvelle Hollande des formats TV. « La filière de production ici est tournée vers le reste du monde. Normal : Israël est un minuscule marché de 7 millions d’habitants, avec un nombre limité de diffuseurs, mais dont la créativité est débordante », résume Esther Wynhorst, chargée du développement international du TV Format Fund, créé il y a un an à Tel-Aviv, pour investir 55 millions de dollars à l’horizon 2020-2022 ans dans l’export des formats israéliens. Lire la suite >

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