Inédit : Annie Cordy chante Israël

Le monde est sourd. Comme à chaque épisode d’antisémitisme international, le monde répond facilement à l’aigreur dune crise économique se cherchant un bouc émissaire. Banal.

Comme à chaque fois, les chaînes publiques nous repassent les films coups de poings “la liste de Schindler”, “Monsieur Batignole” ou récemment “La rafle”.

Il y a cependant un nouveau phénomène qui fait encore plus de bruit. Les chansons sorties des greniers jamais produites par censure ou par crainte. On se souvient du Gainsbourg inédit,” Je défendrai la terre d’Israël”.

Aujourd’hui, j’ai découvert une autre Annie Cordy. La tata de Yoyo de notre enfance. La jolie clown au grand chapeau. La grande dame qui cachait son chagrin derrière de drôles de facéties.

Je suis tombée dessus par hasard. Je n’ai pas tout de suite reconnue. Cette voix familière soudain grave, ces trémolos, ce récit d’une voix cassée qui prend aux tripes et nous laisse pantois.

Madame Annie Cordy nous dit sa Shoa. Annie Cordy nous dit ce qu’elle n’a jamais laissé entrevoir. Son histoire d’enfant caché dans sa Belgique natale.

Une chanson qui fait trembler le sol sous nos pieds. Des paroles d’un Gilbert Becaud au summum de son art.

Ces grands noms de la chanson française que nos parents écoutaient dans leur 504.

Il est des mots qui ne disent rien. Il est des silences qui étouffent nos voix.

A écouter, le cœur dans nos mains.

Madame Annie Cordy, son hommage à ses racines.

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