La scène israélienne acceuille la poésie palestinienne

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Le très populaire acteur israélo-arabe Norman Issa parle de la réalisation de son nouveau spectacle au théâtre  “Einayim” (les yeux), il explique pourquoi les enfants sont la meilleure audience, et raconte comment il a failli devenir agent d’assurance.

“La scène est l’endroit où je suis le plus à l’aise», explique Norman Issa, acteur prolifique. «C’est là que je me sens libre. Au théâtre, tout est vivant – vous pouvez sentir le public. Même si je suis stressé, quand je suis sur scène, j’oublie tout. C’est mon endroit thérapeutique, mon psychologue. ”

Issa a acquis une popularité en dehors des frontières d’Israël  grâce à son travail sur la série télévisée “Avoda Aravit” qui se traduit littéralement par “travail d’Arabe”. Entendre: “travail mal fait” voir même “travail de merde” pour les intimes.

La série Arab Labor, c’est tout le contraire de ça puisque c’est LE phénomène télévisuel en Israël: une série en langue arabe qui s’est imposée en prime time à la télévision israélienne avec ses courts épisodes d’une vingtaine de minutes. Du jamais vu. Elle cartonne aujourd’hui avec une audience de 25% sur la chaîne Keshet. Son créateur s’appelle Sayed Kashua, il appartient à cette minorité arabo-israélienne qui constitue 17% de la population israélienne. C’est un journaliste pour Haaretz, un journal hébreu et un écrivain, auteur de plusieurs romans.

Mais pour l’instant, l’acteur se concentre sur son nouveau spectacle “Les yeux” qui parle du travail du poète arabe Mahmoud Darwish. Il sera sur scène le  7 novembre au Théâtre arabo-hébraïque de Jaffa, avec Einat Weizman, Anat Hadid, Doraid Liddawi et Mira Awad.

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