Israël record du pic de célibataires

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Le constat est alarmant. On ne se marie plus en Israël et Tel Aviv bat le record du nombre de célibataires. Le sondage est publié la veille de TouBeAv,  la fête de l’Amour en Israel, entendez notre Saint Valentin national, célébrée demain en toutes pompes dans les rues d’Israel, le couple et l’amour en porte drapeau.

 Alors que les rabbins s’interrogent sur l’augmentation de la file d’attente aux demandes des divorces, le mariage quant à lui ne fait plus rêver.

Les chiffres inquiètent les institutions religieuses et gouvernemantales. En 2010, 65% des hommes de 25-29 ans sont célibataires, contre seulement 28% en 1970; et 46% des femmes de 25-29 ans   contre 13% en 1970.

L’étude touche toutes les catégories socio-professionnelles,  toutes les éthnies vivant en Israel.

La première ville concernée reste Tel Aviv. On ne se précipite plus pour se marier. Les moeurs ont changé, les mentalités ont évolué ou juste se sont-elles figées, calées au temps de l’instant et du sans projet.

La vie individualiste n’en finit pas de séduire le tout à chacun. Les israéliens férus de la vie de bohème, de la vie du jour le jour ne sachant ce que réservera demain, se satisfont ainsi de conquêtes cybernétiques. Pensant,  à tort ou à raison, se libérer et échapper aux  lourdes charges que supposerait une union sous les auspices du divin et de l’Etat.

Au regard du nombre de divorces ayant atteint un pic sans précédent, logique pour ces célibataires  de croire que le mariage fait peur et devient synomyme de problèmes.

Le phénomène démontre également la difficulté pour les israéliens de rencontrer “la bonne personne” ou de rêver à dégoter l’impossible. Animés, comme l’écrivait dans ” Psychanalyse des contes de fées”  Bruno Bettelheim, du rêve de Prince charmant et de la Princesse, les israéliens reflètent la société d’aujourd’hui, ni plus, ni moins, de préciser les sociologues.

Les psychanalystes israéliens avaient les premiers recommandé aux mamans des années 70 de limiter de raconter des contes de Fées aux enfants. Avant-gardistes, on avait crié au scandale. Pourtant les descendants de Freud avaient vu juste.

 Ces contes de fées, racontés à la lueur de la  lampe de chevet, avant de nous mener dans les bras de Morphée, faisaient sans le savoir le terreau du célibat éternel. En Israel, comme partout ailleurs.


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