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Croisement de différentes religions dans un hôpital israélien

Le 19 Jul 2012

Jérusalem - Il n’y a plus aucun lit libre aujourd’hui à l’hôpital Hadassah-Ein Kerem. Les médecins et les infirmières voltigent de patients en patients. Manar Igbarya, 25 ans, fait une injection à une femme et vérifie un bandage sur la jambe droite. La patiente orthodoxe discute avec son mari qui lui a rendu visite. Tout le monde discute en hébreu ; rien ne semble inhabituel dans cette scène, hormis que Mme Igbarya est une musulmane palestinienne.

Muna al-ayan, 22 ans, secrétaire dans le même hôpital, porte un hijab ;  tout le monde la reconnait en tant que musulmane. Elle dit qu’elle a été acceptée à l’hôpital parce que « tout ce qui les intéressait était la manière dont je faisais mon travail ».  De temps à autre, dit-elle en souriant, un patient est surpris de voir une musulmane travailler ici.

Ashgan, 35 ans, qui n’a pas voulu être identifiée par son nom de famille, travaille dans la salle d’opérations en tant qu’infirmière. Nous parlons tous hébreu, et tout ce que nous faisons est notre travail, bien que nous portions tous notre identité palestinienne en nous », dit-elle aux deux autres femmes. « Personne ne peut oublier son identité ».

Nous formons une équipe et il n’existe aucune différence entre un Juif, un musulman ou un chrétien. Notre tâche est d’aider les patients ».

La politique de l’hôpital est de traiter tous les patients de la même manière, peu importe leur religion ou leur milieu ethnique.  Fondé par Hadassah, l’Organisation féminine  sioniste américaine en 1961, dans le sud-ouest de Jérusalem, Hadassah-Ein Kerem  est l’un des complexes médicaux les plus grands en Israël.  Un autre campus, Hadassah Mount Scopus, fut créé en 1939 au nord-est de Jérusalem.

Avichayil Hindi ; 19 ans se nomme « une fille juive orthodoxe » qui a grandi dans un village où ne vivait aucun arabe. « Je n’ai jamais été en rapport avec le peuple arabe avant » dit-elle. « Avant que je ne vienne ici, je pensais que les Arabes étaient de mauvaises gens qui ne voulaient qu’attaquer et tuer les Juifs ».

Depuis qu’elle a commencé à travailler à l’Hôpital, Mme Ayan et elle sont devenues amies. « J’ai appris, ici, que les Arabes avaient également des familles  et j’ai appris ce qu’était leur perspective du conflit ».

Les révoltes populaires du Printemps arabe, la question de savoir comment le monde réagirait si ces révoltes atteignaient la zone palestinienne, le fait de ne pas savoir ce qui ressortira de la violence encore plus vive en Syrie, de  l’attitude future de l’Egypte sous le Président Mohamed Morsi, tout cela pèse dans notre conscience.

Et bien, ces quatre femmes ont réalisé que leurs contacts étaient possibles, simplement parce que l’hôpital rendait les choses si claires qu’il ne pouvait y avoir de discrimination entre les patients ou le personnel. « Tant que nous laisserons la politique hors de l’hôpital », dit Ashgan, « tout ira bien ».

 

 

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