Israël-clandestins : des centaines d’africains expulsés, des millions de sauvés
Le monde a les yeux rivés sur Israël. La vague d’immigration de clandestins africains soulève le pays. Fuyant leurs contrées pour les raisons les plus salvatrices : les guerres ethniques, la famine, les africains voient en Israël un eldorado. Israël, la démocratie la plus proche d’Afrique ne peut pour autant être un refuge à tous.
Offrant à chacun d’entre eux 1000 Euros afin de leur permettre un retour favorable en Afrique, les israéliens se sont donnés pour objectif de résoudre la cause de leur exil à la source. Donner à l’Afrique le pouvoir d’autosuffisance alimentaire en apportant les ressources nécessaires pour une vie digne de ce nom.
La rumeur enfle. Israël a réussi à faire pousser une fleur dans le désert. Bravant les lois de la nature, les descendants de Noé ont dompté la terre de leurs mains. Chercheurs, savants, scientifiques, agriculteurs avertis, étudiants émérites du Technion. Tous. Ils se sont tous unis. Attelés autour du même projet relevant presque de la magie.
Et la magie d’opérer. Dans le désert une fleur a poussé. Puis un plan de tomates, puis un hectare de laitues. De là, les israéliens ont informé le monde un peu sourd. On fleurira le désert. On apprivoisera les contrées les plus hostiles. On formera les populations d’Afrique, d’Inde et d’ailleurs. Pour bannir la famine, pour nourrir les enfants.
On a choisi de l’appeler Typa. Une goutte, traduit de l’hébreu. Le programme du ” goutte à goutte” a séduit l’Afrique de l’Ouest. De la Sierra Leone en passant par le Sénégal. On a conduit les paysans d’Afrique jusqu’en Israël et leurs frères hébreux leur ont enseigné. Le doux savoir d’une terre rendue fertile. La pluie crée en sous-sol près des racines. Et le miracle de voir la terre devenir mère.
Là où la vie reprend, les ressentis s’éteignent. Africains, israéliens, relégués par les ambassadeurs, les élus. Chacun a compris l’importance de transmettre le savoir. De faire vivre les populations autonomes. Gédeon Béhar en est un. L’ancien Ambassadeur d’Israël au Sénégal a parcouru l’Afrique de l’ouest pour mener à bien ce projet. En interview, il nous souligne le bonheur, et les larmes de joie dans les yeux des paysans, usés d’années de labeur.
Typa est en marche. Le “goutte à goutte” domptera la famine. L’Afrique renait de ces cendres. L’œil attentif sur les terres arides, une main protectrice aux racines, Israël au cœur, veille.
Commentaires
commentaires