“Héros d’Israël”, titrait alors le journal israélien Maariv lorsque un  joueur arabe de l’équipe national d’Israël du nom d’ Abbas Suan avait inscrit un but à la 90e minute, ayant permis à Israël d’arracher le nul contre l’Irlande en qualifications du Mondial-2006 de football.

Deux ans plus tôt, c’est l’Hapoël Bnei Saknin, premier club représentant une ville arabe qui remportait  le championnat de football  d’Israël. Depuis,  l’équipe crée régulièrement l’événement à cause de son identité arabe, même si des joueurs des confessions chrétienne, juive et musulmane y jouent. Le club a reçu plusieurs soutiens financiers. Le 23 août 2005, Arkady Gaidamak, un millionnaire juif russe, par ailleurs président du Betar Jerusalem, avait offert 400 000 dollars parce que le club promeut la paix et l’harmonie entre les habitants d’Israël. En octobre 2005, le Qatar a annoncé un don de 10 millions de dollars US pour la construction d’un nouveau stade à Sakhnine. Ce stade porte aujourd’hui le nom de Stade de Doha en hommage à Doha, capitale du Qatar.

Depuis le début des années 1990, on constate une forte hausse dans le nombre d’équipes de football arabes qui ont réussi à atteindre le plus haut niveau du football israélien. Il y a aussi eu un processus bien documenté d’intégration des joueurs arabes dans les meilleurs clubs juifs et dans l’équipe nationale israélienne.

Le football et les mairies arabes 

La prospérité récente des équipes de football arabes a été réalisée grâce à l’aide financière généreuse offerte aux clubs de football par les autorités locales arabes. Employant les données officielles de l’Autorité Israélienne des Sports et de l’Agence Centrale des Statistiques.

Les mairies arabes en moyenne offre une bien plus grande aide financière aux clubs de football en particulier et auxclubs de sport en général que ne le font les mairies juives ayant des budgets comparables à leur disposition. Dans une série d’entretiens avec les maires arabes, ces derniers justifient leur soutien aux clubs de sport par trois raisons principales :
le besoin de prévenir la délinquance ou l’extrémisme politique, le besoin de réguler l’énergie de la jeunesse, et la volonté de développer un sens local.

Le stade de football, une tribune politque

En Israël, comme ailleurs, certains supporters utilisent les stades  de football, comme une tribune politique, des faits divers ici et la nous montre que la société israélienne doit rester extrêmement vigilante et condamner avec la plus grande fermeté, les intolérants et les racistes des deux camps.

Le football, comme le sport en général, doit rester un terrain qui rassemble les peuples et les cultures. Nous nous étonnons donc, que le Comité International Olympique  face preuve d’une telle légèreté lorsque des sportifs iraniens et même algériens refusent de concourir face à leurs homologues israéliens.