Trucs et Astuces d’un Week-end à Tel Aviv

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Il y a les voyages à l’autre bout du monde. Il y a des voyages. Et il y a Israël. Un pays si petit qu’il arrive que certains prennent une loupe pour le distinguer sur une carte. Non, ce n’est pas un slogan du Club Méditerranée.

Et Pourtant. Israël intrigue. Israël attire. Israël attise. On y vient pour ses plages. Pour son soleil, son histoire ou ce côté maison secondaire. Ce ne sont plus des vacances. C’est le doux repos du week-end.

Le voyage…A l’aéroport de Paris. Les farandoles de questions en épingle des agents de sécurité, qui, lorsque même qu’étant le plus innocent du monde, parviendront à vous faire douter de vous-même ou vous faire suer du front. Puis, qu’un couple de jeunes israéliens vous aura doublé à l’enregistrement sans faire attention à votre chariot, ou encore qu’une vieille dame vous aura insulté en Yiddish en vous laissant croire que vous lui avez pris sa place.

Dans l’avion, on assistera au seul vol sur terre ou jour comme nuit les passagers ne dorment jamais. Non. Les passagers somnambules restent debout. Ils parlent, souvent accoudés à votre dossier, avec un ancien collègue qu’ils n’auront pas vu depuis dix ans. N’essayez pas de dormir. Ce sera peine perdue.

L’atterrissage suivi des applaudissements, rituel encore peu constaté vers d’autres destinations. La douane et son éternelle jeune policière qui mâchant son chewing-gum vous dira d’un ton nonchalant : ” Passeporte”. Enfin, vous récupérerez votre valise que quelqu’un aura déjà posée au sol pour certainement attraper la sienne. Mais vous vous en apercevrez  dès que le tapis aura cessé de tourner et qu’il ne restera plus que vous, seul au comptoir.

Vous y êtes ! Tel Aviv BenGourion Airport…
Viennent alors le vent chaud, cette odeur sucrée salée…la moiteur de la mer… On y est… On respire… Le taxi, la radio, la musique orientale. L’union de l’orient et de l’occident se trouve ici. Les buildings qui défilent… et les gens, jeunes, partout, la musique… Nous sommes à Tel Aviv…La ressource salutaire à quatre heures de Paris. La ville qui fait la fête et qui n’attend que vous. La nuit qui se confond au jour. Nous sommes à Tel Aviv.

Viendra la plage…
Alors, on se demandera souvent pourquoi le matelas réservé est occupé par un couple inconnu venu pendant notre
pause déjeuner. On se demandera aussi si la balle des matkottes ou raquettes de plage à moins d’un mètre ne finira pas par nous atteindre. Les israéliens ne jouent pas aux raquettes de plage. Non. Les israéliens se livrent un combat en frappant à plus de 50 km/h tout en criant : “Ma pitom!!! ” proverbe hébreu, à peu près traduit par « n’importe quoi!… Tu ne sais pas jouer !». Alors parfois on peste. On s’impatiente. On se dit ah les plages de St Barth….

Pourtant c’est là. Comme un rituel. On a beau marmonner, on y revient. On passe quatre jours parfois une semaine. Et on revient, encore et souvent. Pour cette cool attitude qui fait du bien à l’âme. Pour l’Histoire qui tremble sous nos pieds. Pour l’absence de Protocole. Pour ces hommes improbables aussi beaux que grands. Pour ces Bars Refaeli à tous les coins de rue. Pour les danses folkloriques au milieu des boulevards.

Pour les bars. Pour la proximité entre les êtres. Pour les taxis collectifs uniques en leur genre. Pour les restaurants toujours innovants. Pour le houmous national, (purée de pois chiche). Pour les boites de nuit qui font pâlir Madonna de tant de technologies.
Et pour les hélicoptères qui passant du Nord au Sud, ou bien l’inverse, de nous rappeler que la vie est précieuse, encore plus ici qu’ailleurs.

Tel Aviv, une ode à la vie.

C.K.Levy 


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