Hommage à Charlie Hebdo des jeunes caricaturistes israéliens

pas drole by nimrod reshef

Le Club de presse de Jérusalem et le Musée  israélien de la caricature de Holon ont lancé un concours pour les élèves du secondaire en Israël, pour les meilleures caricatures traitant des questions liées aux religions.

L’attaque terroriste contre le journal français Charlie Hebdo a soulevé plusieurs questions : Comment trouver l’équilibre entre les critiques de personnalités et d’institutions religieuses et sociales et la nécessité de ne pas trop blesser les sentiments religieux  ? La liberté des dessinateurs devrait être limitée, en raison de l’impact de leur travail par certains publics ? Les adultes en ont débattu âprement. Peut-être les jeunes, avec leurs perspectives fraîches, se sont exprimés artistiquement dans caricatures. Les idées sont surprenantes.

Le concours, intitulé « Cartoon, critique, Care », avec des dessinateurs de renommée mondiale comme jury, a donné lieu à une exposition à Jérusalem, affichant les meilleures caricatures de 20 élèves. L’exposition s’est ouverte le 6 janvier 2016  la veille du premier anniversaire de l’attaque contre Charlie Hebdo.

Voici les trois meilleurs lauréats :

Premier prix – le rabbinat (fait par Amit Katz, 17 ans, de Hadera)

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En Israël, les gens doivent se marier sous les auspices du Grand Rabbinat, même s’ils veulent se marier de différentes manières. Pour se marier, ils doivent agir comme des marionnettes.

 

2ème prix – Fun à la plage de 2116 (faite par Iosefa Jacobovici, 16 ans, Raanana)

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Cette caricature critique les gens et les institutions qui contribuent à la pollution de la mer. Les gens jettent leurs ordures dans la mer sans arrière-pensée, les installations industrielles qui polluent avec leurs matériaux, déchets toxiques et déversements de pétrole. Toutefois, dans l’esprit de la compétition, au lieu de montrer explicitement les personnes qui causent cette pollution, j’ai choisi de critiquer de manière différente, en montrant les résultats de leur comportement irresponsable. C’est pourquoi j’ai choisi d’illustrer dans le dessin le « fun » que les gens trouveront sur leurs plages en 2116.

Troisième prix – Haaretz Hayom (faite par Hava Herman, 15 ans, Jérusalem)

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Dans cette caricature, l’auteur essaie de montrer le sentiment d’insécurité que les gens ressentent à exprimer leurs points de vue, même à leurs proches . En faisant semblant de lire l’élitiste Haaretz, l’homme cache en fait le populaire Israel Hayom, à sa partenaire.  Il présente un autre visage vers l’extérieur et garde son point de vue pour lui.

Source : IAPC


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