Premières mesures anti-BDS : Montpellier donne l’exemple

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Tous les samedis, la place de la comédie à Montpellier, est occupée par les activistes anti-israéliens du Comité BDS 34. Chaque samedi, ces mêmes activistes tiennent un discours prônant le boycott des produits israéliens, incitant à la haine, à l’antisionisme et leur site fait l’objet d’une plainte de la LDH pour antisémitisme (voir archives du Facebook de BDS34 ci-dessous).

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Mais ça c’était avant !!!

La Ville de Montpellier a, en effet, indiqué, dimanche 31 mai dernier, avoir adressé un mail à l’organisation dans lequel elle estime que sa présence est “illicite” et demande à ses responsables de “suivre la procédure concernant les demandes d’occupation du domaine public” en remplissant un document spécifique à adresser 2 mois avant la tenue de l’événement.

Un système d’autorisation qui pourrait constituer un obstacle pour le comité BDS 34, habitué à cette présence hebdomadaire, si la municipalité s’oppose à la présence de son stand. “Dans l’attente du dépôt d’une demande d’occupation, aucune installation ne pourra être tolérée”, prévient encore Brigitte Roussel Galiana, l’adjointe aux affaires économiques, qui a signé ce courriel daté du 29 mai.

Parallèlement, la LICRA Montpellier, à laquelle la Licra Avignon / Vaucluse s’était associée, a organisé un rassemblement citoyen antiraciste samedi 30 mai, réunissant plus de 250 personnes pour dénoncer l’antisémitisme des militants anti-israéliens du BDS. Ceci avant même de connaître la décision de la mairie.

Cette mesure concrète prise par la municipalité est une grande première que l’on peut saluer.

D’autres villes ont commencé à prendre conscience du danger du mouvement BDS.

En effet, en avril 2015 dernier, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, avait décidé d’interdire la réunion du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), prévue dans une salle municipale, quand ses services avaient “appris qu’elle serait coorganisée avec l’association Boycott Désinvestissement Sanctions” (BDS).

M. Moudenc a affirmé qu’une telle réunion pouvait susciter “des appels à manifester contre elle” et donc “un risque de troubles à l’ordre public”. “Je ne peux tolérer qu’une réunion publique risquant de prôner la discrimination à l’égard de personnes de confession juive et produits commerciaux associés à la religion juive et à l’Etat d’Israël se tienne à Toulouse”, a-t-il aussi expliqué.

Il est bon de rappeler que le droit à la liberté d’expression n’autorise ni antisémitisme ni antisionisme, c’est un délit en droit français !

Il faut donc continuer à propager et encourager cet élan républicain au nom de la liberté d’expression.


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