Daybreaker: première rave matinale à Tel Aviv, capitale du clubbing!

daybreaker 3

Inaugurée le mardi 14 avril dernier à Tel Aviv, Daybreaker s’est invitée au célèbre Breakfast Club, le QG des serial-noceurs qui s’y retrouvent pour leurs afters. Cette fois, le club le plus célèbre de la rue Rothschild a accueilli la première « pre work » du pays. Entre 6 h30 et 9h du matin se sont réunis plus de 1500 rêveurs prêts à s’éveiller en musique avec le soleil.

Pour cette première édition israélienne, les organisatrices Kim Lasinger et Jenny Bush avaient prévu la dose de divertissements : une professeure de yoga, une acrobate experte de pole dance, du body painting, un poète enflammé et même une fanfare. De quoi secouer les derniers zombies engourdis par la fatigue.

Le principe est simple : les noceurs se rassemblent dans un lieu prédéfini avant l’aube pour commencer par des salutations au soleil, continuer de s’étirer et de se dégourdir sur le dance-floor au son de la techno, rencontrer et échanger autour d’un smoothie-santé au bar, le tout avant de partir digérer et diffuser sa bonne humeur au bureau. 

daybreaker1

Le concept de rave matinale est né à New York en février 2014 à l’initiative de deux entrepreneurs sociaux hyperactifs chez eux, aux Etats-Unis, comme à l’étranger où ils n’ont pas fini d’exporter leur dernier projet. Diplômé de Yale, Matthew Brimer est aussi le co-fondateur de General Assembly, un réseau de campus éducatifs par et pour les entrepreneurs qui a reçu le soutien de la Ville de New York et qui opère désormais dans les plus grandes villes d’Amérique du nord, à Londres, Hong Kong, ou encore Melbourne.

Sa complice, Radha Agrawal, est diplômée de Cornell University. En 2009, elle a fondé Super Sprowtz LLC dont elle est la Présidente-Directrice générale. Cette plateforme multimédia vise à éduquer les enfants et leurs parents en leur donnant des conseils nutritionnels pour manger et vivre sainement au moyen de petites histoires et de personnages. Dans un énième élan de solidarité, les deux pionniers de la pédagogie ont décidé de s’associer pour s’établir là où personne n’avait encore jamais osé aller : la rave matinale.  

Etre attentif à soi et à son environnement et conscient de son temps, tout en sachant célébrer dûment, c’est l’idée motrice de Daybreaker. Au sortir de l’événement, les participants auront déjà fait leur exercice physique de la journée, pris le temps de manger et boire sainement, et sans doute élargi leur réseau.

Même si beaucoup de fêtards aiment sortir tard le soir, le lendemain de soirée est toujours plus difficile à assumer. Daybreaker s’adresse à tous ceux qui aiment faire la fête sans pour autant souffrir systématiquement des maux de tête et autres handicaps directement liés aux soirées trop arrosées. Trinquer au café… oui mais organique !

Rien n’indique que la fête se passe sans alcool, et pour cause : l’engouement est le même que pour une soirée traditionnelle, la drogue et les cocktails alcoolisés en moins ! A la place, des boissons detox et énergisantes, des arachides pour les protéines et antioxydants, et du yoga pour activer la circulation et stimuler le cerveau : tout y est pour qui veut démarrer du bon pied et arriver au bureau bien éveillé. Preuve en est que sans alcool, la fête est aussi folle! 

En somme, plutôt Sprite que spiritueux, Daybreaker a tout pour séduire spirituels, bobos, athlètes, fêtards, et entrepreneurs dans une ambiance festive et détendue, soit l’idéal pour mettre en condition avant une journée remplie d’activités. Comme les géants Google et Facebook où les employés ne comptent pas leur temps et profitent des espaces de repos et des aires de jeux mis à leur disposition en contrepartie, les créateurs de Daybreaker sont soucieux du bien-être au travail et ont trouvé un moyen d’optimiser son temps et de bien exploiter son énergie sans oublier de faire la fête. 

 


Commenter cet article

commentaires jusqu'à présent. Ajouter le votre