13 personnes ont été blessées, ce matin en pleine heure de pointe, par un terroriste à Tel Aviv dans une attaque au couteau perpétrée dans un bus de la ligne 40 et ses alentours. L’assaillant, qui serait entré illégalement en Israël il y a quelques jours, est un palestinien de 23 ans originaire de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie. Il a été interpellé par la police dont le dernier bilan fait état de 13 blessés, dont six dans un état grave.
Sur son compte Twitter, le Hamas a félicité le terroriste. Plusieurs responsables du Hamas ont également loué son acte qualifié d’« héroïque » par Izzat al-Risheq (membre du Hamas) pour qui « l’attaque au couteau contre des Sionistes à Tel Aviv est un acte brave et héroïque ». Rappelons qu’en décembre dernier, une vidéo de 72 secondes attribuée à des sympathisants du Hamas, publiée sur Youtube et Intitulée « comment poignarder correctement » présentait la manière la plus efficace pour poignarder un individu. L’attaque de ce matin doit donc être replacée dans un contexte tendu où les incidents graves et répétés se multiplient.
De plus, moins de deux heures après les faits, des dessins soutenant l’attaque sanglante de ce matin ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux ; notamment ceux du dessinateur Bahaa Yaseen. Un premier dessin montre un terroriste tout sourire tenant un couteau taché de sang et célébrant joyeusement l’attaque et le nombre de victimes (qui est passé de 10 à 13 personnes). Sur une pancarte à sa droite, nous pouvons lire «Tel-A-rabia occupée,” un jeu de mots désignant Tel-Aviv. A sa gauche, le bus 40 est représenté. Du sang s’écoule de la porte et dans la rue. Le second dessin, publié par l’agence palestinienne Shehab, personnifie un couteau ensanglanté et souriant aux couleurs du drapeau palestinien. A sa gauche, un texte stipule “Bonjour, la Palestine” en arabe. Au loin, le drapeau israélien git au sol couvert de sang. En Novembre dernier, Bahaa Yaseen avait déjà célébré dans un dessin l’attaque de la synagogue d’Har Nof ayant fait cinq morts, quatre rabbins et un policier.
