Collins retire Israël de ses atlas pour plaire à des pays arabes

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Les éditeurs de HarperCollins retirent de la vente un atlas omettant Israël dans ses cartes après la déclaration de la Conférence des évêques d’Angleterre et du pays de Galles ” que cela est nuisible aux efforts de paix au Moyen-Orient”.

L’histoire sur le l’Atlas du Moyen Orient relatée par The Tablet, montre la Jordanie et la Syrie étendues jusqu’à la mer Méditerranée, ce qui a été largement rapporté et a provoqué un tollé international. L’Atlas du Moyen-Orient Collins a été vendu à des écoles anglophones du Golfe à majorité musulmane, et la publicité sur leur existence a embarrassé le géant de l’édition.

Dans un communiqué sur sa page Facebook, HarperCollins a dit : “HarperCollins regrette l’omission du nom d’Israël dans leur Atlas du Moyen-Orient de Collins. Ce produit a maintenant été retiré de la vente dans tous les territoires et tous les stocks restants vont être détruits. HarperCollins s’excuse sincèrement pour cette omission ainsi que pour tout le tort causé.

Collins Bartholomew, filiale de HarperCollins spécialisée dans les cartes, avait dit à The Tablet, qu’inclure Israël dans l’Atlas du Moyen-Orient aurait été « inacceptable » pour ses clients du Golfe et que l’amendement incorpore les « préférences locales ».

L’évêque Declan Lang, Président du département affaires internationales de la Conférence des évêques, dit à The Tablet: « la publication de cet atlas confirmera la croyance d’Israël qu’il existe une hostilité à l’égard de leur pays avec des parties du monde arabe. Il n’aidera pas à développer un esprit de confiance conduisant à une coexistence pacifique. ”

The Tablet a aussi appris que les douaniers d’une des nations du Golfe permettaient à l’ouvrage d’arriver à destination si seulement Israël était barré à la main.

Dr Jane Clements, directrice du Conseil des Chrétiens et Juifs, a déclaré à The Tablet qu’une carte excluant Israël risque de semer la confusion et de délégitimer la nation aux yeux des étudiants qui utilisent les Atlas.

Elle a ajouté: «Les cartes peuvent être un outil très puissant pour délégitimer “l’autre” et peuvent mener à la confusion au lieu de la clarification». Nous serions désireux de voir les organes compétents et faire en sorte que tous les Atlas reflètent la position officielle des Nations-Unies. ”

Source The Tablet