L’écrivaine israélienne Zeruya Shalev lauréate du Prix Femina-étranger

zeruya-shalev400

zeruya-shalev686

Parallèlement au Prix Femina qui, depuis 1904, réunit un jury exclusivement féminin afin de récompenser chaque année une œuvre de langue française, le Prix Femina étranger, créé en 1985, récompense lui une œuvre de langue étrangère.

Cette année, le prix était disputé par l’Irlandais Sebastian Barry, avec L’Homme provisoire (Joëlle Losfeld), l’Américaine Jennifer Clement, avec Prière pour celles qui furent volées (Flammarion), la Polonaise Grazyna Jagielska, avec Amour de pierre (Les Équateurs), le Britannique Nell Leyshon, avec La Couleur du lait (Phébus) et l’Israélienne Zeruya Shalev, avec Ce qui reste de nos vies (Gallimard).

C’est l’Israélienne Zeruya Shalev qui vient de remporter le Prix Femina étranger pour son oeuvre Ce qui reste de nos vies (Shéérit Ha-khayim). La lauréate a été distinguée au quatrième tour par cinq voix contre quatre au romancier irlandais Sebastian Barry.

Ce qui reste de nos vies est un roman qui parle de l’accompagnement d’une mère mourante. Il dépeint la quête de l’amour à l’heure des bilans. Elle reconstitue la vie d’une mère de 80 ans et de ses deux enfants,  le fils adoré et la fille mal aimée.

L’écrivaine Zeruya Shalevest est née au kibboutz Kineret en Galilée.

Mariée ( l’écrivain Eyal Megged est son troisième mari) et mère de deux enfants, Shalev a fait des études bibliques, et elle vit aujourd’hui à Jérusalem, où elle travaille comme éditrice aux éditions Keshet. La famille Shalev compte plusieurs écrivains et poètes.

Ses quatre romans, auxquels s’ajoute un recueil de poésie et un livre pour enfants, lui ont suffi à occuper une place en vue au sein de la nouvelle génération d’écrivains d’Israël.

Son dernier livre, Théra, (2007) qui vient d’être publié en France, est déjà traduit en 7 langues et les trois précédents ont été traduits en pas moins de 22 langues, parmi lesquelles le grec, le slovène, le croate ou le coréen…

Son précédent livre, Mari et Femme (2000-2002), est un best-seller dans plusieurs pays d’Europe, et notamment en Allemagne, où il s’est vendu à plus de 800 000 exemplaires.

Vie amoureuse (1997) a obtenu le Golden Book Prize de l’Union des éditeurs et le Ashman Prize.

Le 29 janvier 2004, rentrant à pied chez elle, Zeruya Shalev est blessée dans un attentat suicide qui fait onze morts. Les blessures et le choc l’empêcheront pendant quelque temps de travailler à son roman “Théra”, sorti avec un an de retard.


Commenter cet article

commentaires jusqu'à présent. Ajouter le votre