3 artistes israéliens à la galerie Mémoire de l’Avenir

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Des études montrent qu’en 2014 plus de la moitié de la population mondiale vit en Zone Urbaine. La ville, face à cette croissance incessante, est le champ de réflexion constant des scientifiques, architectes politiques… mais aussi des artistes. Tous questionnent et interrogent sa structure. S’ils apportent des réponses de natures différentes, ils se placent toutefois dans une même posture interrogative à l’égard de cet objet protéiforme qu’est l’urbain.

La ville inspire les artistes, en tant que paysage, en tant que territoire à forte disparités, contradictions en tant que révélateur d’identité. Elle donne lieu à toutes sortes d’expérimentation en matière artistique qui visent à solliciter les sens du spectateur, à communiquer un ressenti.

L’artiste joue avec les codes de la représentation, perturbant notre regard et nos habitudes afin d’amener le trouble et le questionnement.

La photographie, le cinéma, la peinture la sculpture, les nouveaux médias s’emparent de ces  codes pour donner à voir une ville chaotique, rêvée, déstructurée …

  Guedalia Naveh tente, à travers son projet Days, Nights and Still“, de saisir le silence et le temps dans la ville.Le procédé photographique arrête un

Gdalia Naveh

Gdalia Naveh

instant T.Mais il ne traduit pas forcément ce silence et ce temps que recherche Guedalia Naveh.Entre 1997 et 1999 le photographe a passé ses samedi matins très tôt dans les rues de Tel-Aviv en essayant de trouver et d’exprimer le moment de silence absolu.

Zoe Sever donne à voir la ville de Tel Aviv, sa source principale d’inspiration, comme un paysage rythmé aux couleurs acidulées. Ses œuvres sont caractérisés par ces couleurs vives, par des plans accentués et des proportions distendues. A travers ses peintures, c’est la glorification de l’innocence, la référence à l’enfance et une vision optimiste et utopique de la vie que l’artiste cherche à nous faire partager.

Gil Goren, à travers ses collages, rend compte de l’espace urbain sous forme d’éléments fragmentés. Ses collages contiennent des images, des mots, des phrases brisées et arrachées, prélevées dans son environnement. Ses collages contiennent des codes secrets, cryptés qu’il donne à déchiffrer au visiteur. Très inspiré par New York City, il récolte dans cette ville les objets et images vernaculaires qui forment son tissu urbain pour en retranscrire sa culture visuelle, et parfois sa folie. Le travail de Gil Goren connecte design et arts visuels en leur donnant une nouvelle dimension, favorisant ainsi des nouvelles synergies par l’utilisation de médiums en lien avec le langage publicitaire et la consommation de masse.

 

Du 13 Septembre au 25 Octobre 2014 à la galerie Mémoire de l’Avenir 45/47 rue Ramponeau, 75020 Paris. Ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h. Entrée libre.

Tél : 09 51 17 18 75

 

 


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