Tunnels : la preuve du détournement de l’aide humanitaire

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Imaginez une ville parallèle, souterraine. Imaginez un réseau de tunnels en béton si complexe qu’il permet à des groupes terroristes du Hamas d’atteindre le cœur des villes israéliennes proches de la frontière gazaouie.

C’est après que Tsahal a déjoué une énième attaque via des tunnels par un groupe de 13 terroristes visant le Kibboutz Shiva, que l’opération terrestre à Gaza a débuté. L’objectif était de détruire ces tunnels. Mais la découverte d’un réseau d’une telle complexité a été une véritable surprise.

 

Un réseau complexe et organisé

C’était déjà par le biais de ce type de tunnels que deux soldats israéliens avaient été tués en 2006 dans une embuscade, et que Gilad Shalit avait été capturé. On se souvient de ce jeune soldat israélien qui avait « permis » au Hamas de récupérer 1027 prisonniers palestiniens en échange de sa libération.

 

Les coûts pour la construction d’un seul tunnel, y compris de creuser, construire les murs en béton et assurer la maintenance, s’élèveraient  à 1 million de dollars selon l’armée israélienne, soit près de 750 000 euros. Des ressources qui auraient pu être utilisées pour améliorer le niveau de vie des Gazaouis.

 

Pour comprendre l’organisation de ce réseau souterrain, il faut distinguer trois types de tunnels :

  • Il y a tout d’abord ceux construits entre Gaza et l’Egypte, qui sont pour la plupart des tunnels économiques, servant à faire entrer des marchandises mais surtout les armes du Hamas (comme la grande majorité des roquettes dont il se sert aujourd’hui). Le gouvernement d’Al-Sissi a fait savoir qu’il avait détruit, le 27 juillet, 13 tunnels provenant de Gaza.
  • Le second type de tunnels est un réseau complexe servant à entreposer des armes et à fournir des abris aux membres du Hamas, qui, des plus petits gradés jusqu’aux cadres dirigeants, disposent d’entrées personnelles près de leurs habitations. Alors que les citoyens de Gaza n’ont, eux, que leurs maisons pour se protéger. Lorsqu’elles ne sont pas investies comme caches de roquettes ou sites de lancement par le Hamas, se plaisant à la pratique reconnue et louée du bouclier humain.
  • Enfin, il y a les tunnels qui vont jusqu’en Israël. Encore une fois, il ne faut pas s’imaginer que ces tunnels sont des trous à rats. Équipés de manière optimale (câbles électriques, rails pour transit d’armes), ils sont assez larges pour laisser s’infiltrer des groupes terroristes en territoire israélien, ce qui est, en fin de compte, leur finalité : atteindre le cœur des villes israéliennes pour commettre des attentats et kidnapper des habitants.

 

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 Aide humanitaire détournée

Le comble du cynisme est que ces tunnels sont construits avec du béton israélien fourni dans le cadre de l’aide humanitaire à Gaza. Les soldats de Tsahal ont retrouvé des sacs de béton provenant d’Israël dans les tunnels.

Israël finançait sans le savoir sa future destruction. Et les leaders du Hamas, qui avaient promis aux élections de 2006 un niveau de vie plus élevé aux Gazaouis, utilisaient l’aide humanitaire pour la construction de tunnels et l’achat d’armes, causes des morts civiles à Gaza aujourd’hui.

 

Un journal israélien a révélé, selon des sources du renseignement, qu’une attaque le jour de Rosh Hashana avait été prévue par le Hamas en septembre prochain. Le plan était d’infiltrer 200 terroristes le soir du nouvel an juif pour tuer et kidnapper le plus d’Israéliens possible.

 

Ci-dessous, la visite d’un tunnel par Wolf Blitzer, journaliste à CNN :

 

[youtube http://youtu.be/1G5Nkk3dyxU]


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