HEC, ESSEC, ESCP:130 futurs managers français en Israël: Episode 4

Chameau

Be_douins

C’est après une nuit mouvementée dans un campement bédouin du Néguev que nous nous « réveillons »lundi au petit matin. Les guillemets paraissent nécessaire quand on parle de réveil tant nous avons repoussél’heure de dormir, envoutépar la convivialitédes chants collectifs autours d’un feu de camp qui a prouvé–comme si l’on n’en était pas encore sûrs àce stade du voyage –que cette semaine de découverte dépasse largement tout voyage touristique : c’est un véritable esprit de fraternitéqui nait entre les participants en même temps que l’émerveillement se dessine dans leurs yeux.

Massada 2

Une dernière tasse du thési célèbre aux bédouins du Néguev et nous voilàdéjàrepartis dans les cars, direction Massada. Après quelques explications de la part de nos guides respectifs, ainsi que de précieux conseils pour éviter les insolations, il est tant de se mettre àescalader. Et c’est dans une ambiance toujours aussi conviviale, fraternelle même, malgrél’heure bien matinale que nous accédons au fort de Massada, magnifique tant pour son histoire que pour ses décors qui s’étendent àperte de vue. C’est pour la plupart la première fois qu’ils assistent àce spectacle incroyable : le lever du soleil en haut de la forteresse de Massada. Mais l’épopée est loin d’être finie et il faut bientôt redescendre par le célèbre chemin du serpent. Pas découragés pour un sou, nous y allons tous, et avec entrain : chansons, bonne humeur et sans s’en rendre compte, une demie heure plus tard nous somme déjàen bas, et il est temps de prendre notre petit déjeuner, tous ensemble, sous le soleil du Néguev.

 

De retour dans le car, nous prenons la route pour passer le reste de la journée la mer morte. Pas ou très peu affaiblis par toute nos aventures matinales, nous revoilàentrain de chanter dans les cars, déjàbien habitués àcette ambiance si propre au voyage « Bakbouk 2014 ». Mais soudain, les chants s’arrêtent, et sans que nous ne l’ayons anticipé, le car s’arrête aussi. Les voitures devant nous, elles aussi, se sont arrêtés, d’ailleurs. Soudain le silence se fait entendre, un silence grave. Une sirène retentit. Il s’agit de la sirène de Yom Hazikaron, le jour de commémorations de tous les soldats et civils, tombés pour Israël. C’est une réelle prise de conscience pour la plupart d’entre nous, un moment sérieux qui rompt les rires et les chants qui ont rythménotre semaine, et qui fait réellement réfléchir. Il est de notre devoir de se souvenir de ces hommes qui ont péris pour que nous puissions, aujourd’hui encore, avoir une terre qui est notre. La solennitéest grande, et nous nous sentons tous concernés.

 

Une fois arrivés àla mer morte, la pression commence àretomber. Nous sommes accueillis au Crown Plazza, très bel hôtel dont la piscine est remplie d’eau salée. Baignade donc, àla piscine pour certains, àla mer morte, pour tous, et même, pour les plus motivés d’entre nous, passage au Spa pour expérimenter des soins utilisant des produits de la mer morte : masque de boue pour la peau, soins du visage àl’aloévera pour la cicatrisation, chacun y trouve son compte.

Groupe Yom Haatsmaout

Après un repas très copieux àl’hôtel, de nouveau dans les cars, nous avons repris nos forces et on peut l’entendre : tant pis pour ceux qui pensaient dormir ! Quelques heures plus tard nous sommes arrivés àTel Aviv et une fois que nous avons récupérénos chambres respectives àl’hôtel, on nous distribue de quoi s’acheter àdiner. L’organisation du voyage a étéclaire : « ce soir pas de repas à130, tous ensemble. Yom Haatsmaout cela se fête comme les israéliens, sur le pouce. Allez découvrir le mode de célébration de lindépendance israélienne, vous ne serez pas déçus ». Et ils n’avaient pas tort. N’importe ou dans la ville, n’importe quand dans la soirée on le ressent : les israéliens sont heureux, heureux de pouvoir jouir de leur terre qu’ils considèrent comme sacrée, et leur joie est très communicative. Tout le monde chante, danse, et nous avons réellement le sentiment de faire immersion dans cette culture si cher àcertains et si nouvelle pour d’autre. Paradoxalement, nous sommes tous transportés par cette ambiance.

 

Après diner, il est temps de se retrouver, tous ensemble. C’est chose faite, et sur le Kikar Rabbin se trouve les 130 membres du groupes ainsi que des milliers d’israéliens qui chantent, dansent, brandissent des drapeaux et fêtent véritablement l’indépendance de leur pays. Nous nous mêlons àla foule et bientôt on peut nous entendre chanter les chants israéliens en dansant avec eux.

 

Ce fut donc une journée sportive avec Massada, et reposante grace au spa de la mer morte, une journée de chants, de rires mais surtout une journée riche en émotion, avec àla fois la solennitéde yom hazikaron mais aussi la joie de l’atsmaout, en fait, il s’agit simplement d’une journée Bakbouk.


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