Amnesty International : “les témoins palestiniens sont souvent des menteurs”

 

palliwood

Donatella Rovera, enquêtrice de terrain d’Amnesty international, a écrit un article intéressant sur les défis de trouver des preuves réelles dans les situations de guerre.

Un de ses principaux points est que les témoins oculaires sont souvent peu fiables.

Par exemple :

“A Gaza, au Liban, en Libye, en Syrie et autres lieux, où j’ai interviewé des civils qui décrivaient ce qu’ils pensaient, lorsque des frappes d’artillerie ou de bombes étaient lancées de loin par les forces gouvernementales et tombaient tout près de leurs maisons – alors qu’en réalité, le grand bruit et les tremblements résultaient de mortiers ou de roquettes lancés par les combattants de l’opposition de leurs positions situées à proximité. Pour l’oreille non formé, il est pratiquement impossible à distinguer de feu entrant et sortant et d’autant plus pour ceux qui se trouvent à proximité de la ligne de front.”

Un autre facteur, qu’elle mentionne :

“Même s’ils l’ignorent, les enquêteurs doivent être alertés par le fait que la désinformation peut contribuer à façonner la perception des événements, le récit entourant les événements et le comportement des gens qui considèrent en toute bonne foi et  assimilent, y compris les victimes, les témoins et les autres sources potentielles.”

Ici Rovera se réfère à des mensonges qui se propagent rapidement et puis qui deviennent largement admis – y compris par l’ONG « non biaisée » – avant tout le monde a une chance d’enquêter. Combien de fois avons-nous vu ce cas ?

Elle donne un exemple précis de Gaza :

“La peur peut conduire des victimes et des témoins à retenir des éléments de preuve ou donner des comptes délibérément erronés des incidents. À Gaza, j’ai reçu des informations partielles ou inexactes par les proches des civils tués accidentellement dans les explosions ou par des roquettes lancées par des groupes armés palestiniens vers Israël qui avait mal fonctionné et de civils tués par les frappes israéliennes situés volontairement à proximité des positions de groupes armés palestiniens. Lorsqu’ils sont confrontés avec les autres éléments de preuve obtenus séparément, certains ont dit qu’ils craignaient des représailles des groupes armés.”

Ce qui signifie que les « témoins oculaires » prétendent souvent qu’il n’y n’avait aucune activité terroriste dans la région d’une frappe aérienne et qu’Israël  tuait arbitrairement et sans discernement.

Ceci fut entièrement admit et reproduit par les Nations-Unies et d’autres ONG. Le rapport Goldstone en est un exemple parmi tant d’autres.

Malheureusement, dans de nombreux cas les ONG elles-mêmes font partie du problème, avoue Rovera , un peu allusive :

Les situations conflictuelles créées sont très politisées et les environnements polarisés, ce qui peut même affecter les preuves de travail crédibles et objectives des individus et des organisations. Les joueurs et les parties intéressées sont experts pour manipuler ou fabriquer des « preuves » pour leur communication interne et externe.

C’est une honte que Rovera n’inclue pas Amnesty International lui-même comme étant coupable de cela, et elle attribue le manque d’objectivité presque uniquement au faux témoignages d’une seule partie plutôt qu’à la volonté idéologique de trouver des crimes de guerre lorsqu’il n’en existe pas.

Ils pourraient le nier énergiquement, mais Amnesty et Human Right Watch ont un penchant systématique contre Israël. Cet article, qui est un pas vers la bonne direction, ne fait qu’effleurer la surface – de comment les ONG elles-mêmes contribuent à la culture du mensonge pour délivrer leurs rapports et assurer leur financement sans faire les vérifications de base.

Et tandis que Rovera note que quelques « témoins oculaires » agissent par peur, elle ne va pas assez loin. Au moins dans les territoires, les mensonges sur Israël sont répétés si souvent que les témoins diront aux chercheurs et aux journalistes occidentaux ce qu’ils veulent entendre plutôt que ce qui s’est réellement  passé. Ce n’est pas nécessairement de la peur ; cela fait partie de leur culture pour s’assurer qu’Israël soit toujours blâmé sur n’importe quoi. Il sature leurs médias. Je ne peux pas compter combien de fois les « témoins oculaires » se sont avérées être une fiction complète, et la peur n’est pas entrée dans l’équation. Toutefois, bon nombre de ces « témoins » arrivent à travailler pour le plus grand employeur de Cisjordanie – l’Autorité palestinienne – qui ment constamment.

Sans compter que de nombreux militants anti-Israël répètent sciemment les plus scandaleux mensonges destinés à promouvoir leur propre programme.

Cet article permet d’espérer qu’au moins s’ouvre la discussion sur l’inexactitude des déclarations et des recherches sur Israël, même des ONG qui font semblant d’être objectives.

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