Comment l’Europe finance des assassins palestiniens

Endoctrination Palestinienne

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Prisonniers palestiniens célébrant le geste israélien qui a permis leur libération

Source : Edwin Black, The Times Of Israël

Evyatar Borovsky, 31 ans, consacre sa vie à aider les gens à travers Israël – des gens de tous milieux. Son mode opératoire, en tant que clown d’une troupe de théâtre thérapeutique : toutes sortes de techniques de comédie afin de venir en aide aux personnes atteintes d’un choc post-traumatique, notamment des victimes d’actes de terrorisme. Le 30 Avril 2013, Evyatar s’est rendu au carrefour de Tapuah en Samarie pour aller y faire un tour.

Salam Zaghal est issu d’une famille arabe pauvre de Shuka, un village près de Tulkarem. Une fois, Salam a essayé de poser une bombe. Cela lui a valu d’être emprisonné en Israël pendant plus de trois ans. Lorsque Salam a été libéré un peu plus tôt cette année, il n’avait ni travail ni perspectives économiques. Sa famille vivait sur le fil du rasoir. L’argent se faisait rare. Et alors que Salam devenait de plus en plus inconsolable, son frère Abdulfattah se souvient qu’il a commencé à “parler toujours davantage du martyre des prisonniers en Israël”. Le 30 avril 2013, peu après le lever du soleil, Zaghal a sauté dans un bus pour effectuer le long trajet qui le séparait du carrefour de Tapuah. Il portait un sac en plastique bleu qui contenait deux objets. Zaghal a demandé à être déposé à environ 60 mètres en bas de la voie, à partir de l’intersection. Il a allumé une cigarette en sortant du bus. Puis, Zaghal a envoyé un texto à son frère Abdulfattah : “Mon cher frère, prends soin de papa, de maman, de ma sœur et garde la tête haute”. Zaghal a ensuite envoyé un second texto à sa famille: “Pardonnez-moi dans la vie, la mort, et jusqu’à la fin des jours”. Il a ensuite cassé son téléphone afin que personne ne puisse l’appeler pour le dissuader. À 8h15, Eyvatar se tenait debout, regardait quelque part, au loin, sans se soucier des auto-stoppeurs arabes rassemblés à proximité. Zaghal s’approcha, avec, à la main, son sac en plastique bleu qui contenait un morceau de papier – un avis de poursuite d’une précédente altercation avec la sécurité d’Israël – et un couteau de cuisine mesurant près de 20 cm de long.

Soudain, Zaghal s’est mis à crier “Allahu Akbar ! ” et “Il n’y a de Dieu qu’Allah, et Mahomet est son messager”. Zaghal a alors plongé la lame métallique directement dans l’estomac d’Evyatar, puis à nouveau profondément dans sa poitrine. Quelques instants plus tard, le clown médical gisait au sol, sa vie s’échappant rapidement sur l’asphalte. Salam a saisi l’arme d’Evyatar, mais avant qu’il puisse poursuivre le carnage, les gardes-frontières se trouvant à proximité du lieu du crime lui ont tiré dessus : pas dans la tête ou le haut du corps, mais dans la jambe. En un bref moment, Evyatar – le clown au grand cœur – a disparu, poignardé à mort. Quant à Salam, il a été transporté dans un hôpital israélien, une blessure à la jambe, hors de danger. Il y a reçu les soins médicaux israéliens nécessaires.  

Bientôt, Salam touchera un salaire spécifiquement accordé aux terroristes par l’Autorité palestinienne et deviendra de fait, l’un des individus les mieux rémunérés de sa communauté. Cela pourra en surprendre plus d’un, d’apprendre que les contribuables européens ne déploient pas uniquement leurs précieux dollars en Israël pour défendre la paix, mais aussi pour soutenir le terrorisme.  Chaque année, l’aide internationale et les programmes financiers subventionnent les salaires de terroristes, octroyés par l’Autorité palestinienne. Cette dynamique financière étonnante est bien connue de la plupart des dirigeants israéliens et journalistes occidentaux en Israël. Mais c’est toujours un choc pour la majorité du Congrès qui ne sait pas que l’argent destiné à l’Autorité palestinienne est régulièrement détourné vers un programme récompensant systématiquement les terroristes avec des salaires généreux. Ces transactions violent de façon flagrante la loi des pays donateurs qui interdit tout financement de terroristes. Plus encore, elles incitent grandement à l’assassinat et à la terreur.

Voici comment le système fonctionne

Lorsqu’un Palestinien est reconnu coupable d’un acte de terrorisme contre le gouvernement ou contre des civils israéliens innocents, par un attentat à la bombe ou encore un meurtre, par exemple, ce terroriste condamné reçoit automatiquement un salaire de l’Autorité palestinienne. Son montant est défini par la Loi Palestinienne du Prisonnier et administré par le ministère des affaires relatives aux prisonniers de l’Autorité palestinienne.

Un groupe de surveillance palestinien, le « Club des prisonniers », assure la conformité de l’Autorité palestinienne à la loi et appuie certains paiements en les faisant passer comme une dépense prioritaire. Cela signifie que, même pendant les déficits budgétaires fréquents et la crise financière, l’Autorité palestinienne paie les salaires des terroristes en tout premier lieu –avant bien d’autres obligations fiscales. La Loi du Prisonnier définit strictement les conditions d’obtention d’un salaire officiel.

A l’occasion d’une interview récente, le porte-parole du Ministère des Prisonniers, Amr Nasser, a lu à haute voix cette définition d’un détenu pouvant viser ce genre de récompense : “chaque personne qui se trouve dans une prison de l’occupation du fait de sa participation à la résistance”. En d’autres termes, celui qui commet un crime contre Israël ou des Israéliens. Nasser a pris soin de préciser : “cela n’inclut pas les voleurs et les cambrioleurs dont les actes sont régis par le droit anglo-saxon. Ils ne sont pas concernés et ne font pas partie du mandat du ministère”. Selon une échelle variable soigneusement articulée dans la Loi du Prisonnier, plus l’acte de terrorisme est odieux et la peine de prison importante, plus le salaire sera élevé. Une détention jusqu’à 3 ans donne droit à un salaire de près de 400 dollars par mois. Les prisonniers incarcérés entre trois et cinq ans seront payés environ 560 $ par mois – un niveau de rémunération déjà supérieur à celui de nombreux emplois ordinaires de Cisjordanie. Des peines de 10 à 15 ans atteignent des salaires d’environ 1,690 $ par mois. Les actes les plus graves de terrorisme, ceux punis par des peines comprises entre 15 et 20 ans, rétribuent leurs auteurs de près de 2000 $ par mois. Ce sont les salaires les plus hauts dans les territoires palestiniens. Le mot en arabe « ratib » qui signifie «salaire» est le terme officiel pour cette compensation. La loi assure la plus grande récompense financière pour les actes les plus odieux de terrorisme.

Les salaires ne sont pas un secret pour la communauté palestinienne : ils sont proclamés dans les discours publics comme dans les reportages spéciaux à la TV. De temps à autre, les salaires sont augmentés avec des incitations financières supplémentaires. En 2009 par exemple, un bonus de 150 dollars par prisonnier a été approuvé à l’occasion de la fête religieuse de l’Aïd al-Adha. Le président Mahmoud Abbas a également ordonné qu’un montant supplémentaire de 190 $ “soit ajouté aux allocations accordées aux Palestiniens affiliés à l’OLP dans les prisons israéliennes ce mois-ci”. Et concernant cette rétribution additionnelle, l’Agence de nouvelles palestinienne Maan a expliqué “chaque détenu affilié à l’OLP reçoit déjà [une allocation spéciale de] 238 $ par mois, plus un supplément de 71 $ s’il est marié, et un supplément de 12 $ pour chaque enfant. L’allocation est versée chaque mois par l’Organisation de libération de la Palestine (OLP)”.

Environ 6% du budget palestinien est détourné et consacré aux salaires des terroristes. Tout cet argent provient des prétendus “pays donateurs” comme les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Norvège et le Danemark. Des responsables palestiniens ont réagi avec mépris face à certains efforts gouvernementaux étrangers pour stopper le versement de ces salaires. Le vice-ministre des Affaires des Détenus à Ramallah, Ziyad Abu Ein, a déclaré à la chaîne TV diffusée par satellite, Hona Al-Quds: “Si l’aide financière et le soutien à l’Autorité palestinienne ne sont plus assurés, le paiement de salaires et les allocations pour les prisonniers palestiniens ne seront pas stoppés pour autant, et ce quel qu’en soit le prix. Les prisonniers sont notre joie. Nous allons tout sacrifier pour eux et continuer à subvenir aux besoins de leurs familles”.

Même si beaucoup, en Israël, n’ont pas accès à tous les détails de l’opération ni aux logiques de rémunération, les victimes sont atterrées par les quelques informations dont elles ont connaissances et qui soulignent que le système en place est des plus cruels. À l’enterrement d’Evyatar, sa veuve Tzofia s’est penchée sur le corps de son mari et, dans ses lamentations, a agité cinq doigts. “Il a laissé derrière lui cinq orphelins! Cinq orphelins! Cinq orphelins!” criait-elle. L’un des jeunes fils a posé sa tête sur le torse de son père entièrement enveloppé du châle de prière, composant ainsi une image saisissante qui a ensuite fait le tour de la presse israélienne.

Plus tard, lors d’une audience au tribunal, Tzofia a dit, au sujet de l’assassin de son mari : “Il est vraiment inutile de le mettre en prison, si l’on tient compte du fait qu’il sera libéré un jour ou l’autre, à l’occasion d’un échange, qu’il pourra occuper son temps à étudier gratuitement, sans compter le haut niveau de vie que l’Etat d’Israël accorde aux assassins de ses citoyens dans les prisons israéliennes. Le maintien de la procédure judiciaire et l’emprisonnement de l’assassin, jusqu’à une prochaine libération de meurtriers qui aura lieu tôt ou tard, crée une fausse impression de la justice, alors que la réalité est digne d’un cirque”.


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