Pour la première fois, un cadre de haut niveau du Mossad raconte de l’intérieur les opérations les plus secrètes d’un service mythique. Il a choisi pour cela de rédiger la biographie d’une femme qui a marqué tous ceux qui ont travaillé avec elle : Sylvia Rafael.
D’origine néerlandaise, née en Afrique du Sud d’un père juif et d’une mère chrétienne, aussi belle qu’indépendante d’esprit, la jeune Sylvia rejette un avenir tout tracé de femme au foyer pour émigrer en Israël, où elle devient enseignante. Fervente sioniste, elle est repérée et recrutée par le Mossad, où elle montre très tôt des qualités exceptionnelles.
Formée aux opérations spéciales, volontaire pour les missions les plus périlleuses, elle est envoyée en poste à Paris dans les années 1960 en tant que photographe. Elle prend part à de nombreuses opérations contre les Palestiniens.

 

Après le massacre des athlètes israéliens aux jeux Olympiques de Munich en 1972, elle participe à la traque des membres de Septembre noir et de leur « cerveau », Ali Hassan Salameh, et à l’épisode tragique de Lillehammer au cours de laquelle l’équipe du Mossad abat un jeune Marocain confondu avec le chef terroriste. Arrêtée par la police norvégienne, Sylvia est jugée et passe deux ans et demi en prison. Elle y tombe amoureuse de son avocat, Annæus Schjǿdt, un ténor du barreau norvégien qui mobilise les plus hautes instances du pays pour obtenir sa libération.

Récit à suspense, témoignage inédit sur les rouages du Mossad, destin incroyable d’une des plus grandes espionnes du siècle, Sylvia est aussi l’hommage d’un maître-espion à la plus douée de ses élèves.

 

Parution en novembre 2013 aux éditions Nouveau Monde