Maroc : des propositions de loi qui prônent le boycott d’Israël

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Au Maroc, des députés de la majorité et de l’opposition se sont mis d’accord sur deux propositions de loi prohibant tout rapprochement avec l’Etat d’Israël sur tous les plans; culturel, politique, économique et même sportif. 

Ceux qui transgresseraient la loi, soit les “normalisateurs”, seraient passibles de sévères sanctions, allant d’une amende (oscillant entre cent mille et un million de dirham) à une peine de 2 à 5 ans d’emprisonnement. 

Ce sont 5 formations politiques du parlement – sur 8 au total – qui ont donné leur accord à ces deux propositions de loi: le PJD, le PPS, le USFP, Istiqlal ainsi que le PAM. 

Les deux propositions ont été respectivement déposées les 29 juillet et 1er août 2013 et attendent depuis d’être adoptées en commission et par la plénière. Leur but ne serait autre que de renforcer clairement l’arsenal juridique contre toutes formes d’échanges commerciaux, financiers, bancaires et opérations d’assurances avec Israël. Les textes stipulent également qu’il serait interdit pour les Marocains et résidents du pays de participer à toute activité tenue en Israël. Les Israéliens, à l’inverse, n’auraient plus le droit d’être présents lors de rencontres organisées au Maroc. 

Aux sanctions déjà énoncées, certains parlementaires proposent d’ajouter des peines supplémentaires, parmi lesquelles on trouve “la perte ou la suspension du droit aux pensions servies par l’Etat et les établissements publics” ou encore “la confiscation partielle des biens appartenant au condamné et la dissolution d’une personne juridique.” 

Selon les instigateurs de ces lois, les 900 000 Israéliens d’origine marocaine ont choisi Israël et sont donc visés par ces textes, au même titre que les autres. Quant à ceux qui possèdent la double nationalité, ils semblent avoir été totalement oubliés… 


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