Depuis quelques jours, la presse internationale affirme que la ville de Tel-Aviv aurait créé des écoles maternelles réservées aux enfants de migrants africains, les séparant de ce fait, des élèves israéliens.

Hier, un fonctionnaire de la municipalité de Tel-Aviv a démenti ces informations : ” La municipalité de Tel-Aviv n’a pas adopté de politique de ségrégation qui séparerait les enfants de demandeurs d’asile et les autres, le seul facteur déterminant le choix d’une école maternelle pour un enfant est son lieu de résidence”.

Le fonctionnaire a déclaré que, pour accueillir les 2.716 nouveaux élèves du maternelle dans la ville, Tel-Aviv a ouvert 70 nouvelles salles de classe de maternelle , et qu’un grand nombre d’entre elles sont dans les quartiers à forte concentration d’enfants de demandeurs d’asile africain.

Il ajoute : “les inscriptions dans les écoles maternelles ne se font pas en fonction de la race ou de la religion des enfants” .

«Nous ne pouvons pas cacher qu’il y a une certaine amertume de la part de nombreux habitants du sud de Tel-Aviv sur le fait que les institutions que fréquentent leurs enfants sont pleins d’enfants de demandeurs d’asile africains, mais la ville n’a pas pris de position sur ce sujet,” a t-il confié. Depuis quelques années, plus de 60.000 demandeurs d’asile africains sont venus s’installer à Tel-Aviv.  

Dans une réponse officielle, la municipalité a déclaré: «Les écoles maternelles sont établies en fonction des besoins du quartier, et l’inscription dans les écoles est liée à  la  zone de résidence de l’enfant, et non du fait de son origine. La municipalité considère qu’il est de son devoir de fournir une éducation appropriée à chaque enfant. C’est pourquoi les enfants de demandeurs d’asile à Tel-Aviv sont intégrés dans l’ensemble des établissements de la ville”.

Israël n’a pas la vocation, ni la capacité et encore moins la taille (Israël à la taille de la Bretagne) d’accueillir des centaines de milliers de migrants africains. En revanche, depuis des années, Israël offre son savoir faire dans de nombreux domaines pour la reconstruction et pour l’amélioration des conditions de vie en Afrique.   

 

 

 

 

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