Julien Clerc fait face aux boycotteurs d’Israël

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La haine d’Israël, car je ne vois pas d’autres termes, a encore une fois montré son visage lors d’un concert de Julien Clerc le 26 juin à Nîmes.

Les militants du mouvement BDS, qui prônent la mise au ban des nations de l’état d’Israel, ont eu l’extrême impolitesse d’interrompre une représentions de l’artiste afin de lui demander de se justifier, de donner un concert symphonique en Israël le 7 juillet prochain.

Menaces, chantages, intimidations, pressions, les membres du BDS s’octroie tous les droits afin de dissuader les artistes français et internationaux de se rendre en Israël pour, disent-ils, condamner la politique de cet Etat, accessoirement le seul état démocratique du Moyen-Orient.

Quelle malhonnêteté intellectuelle lorsqu’au sait que Jennifer Lopez, l’une des chanteuses les plus populaires du monde, s’est rendue la semaine dernière au Turkménistan, qualifié par plusieurs ONG comme  “l’un des régimes les plus répressifs au monde” pour participer aux festivités  de l’anniversaire de son président, le dictateur Gourbangouly Berdymoukhamedov.

Le mouvement BDS et ses militants nauséabonds n’ont alors pas jugé nécessaire d’intervenir.  Le Turkménistan, comme toutes les dictatures de ce monde pourront continuer paisiblement à priver leurs citoyens des droits les plus élémentaires. Ils ne trouveront jamais BDS sur leur chemin.  Car la cible, c’est Israël, et plus exactement, les israéliens.

Israël est, à l’heure actuelle, le seul pays au monde, à bénéficier, en Europe, du projet de sa mise au ban des nations, et de son exclusion radicale des échanges économiques, commerciaux, culturels, techniques, universitaires. Ni la Chine, ni la Russie, ni l’Iran, ni tous ces autres pays où règne l’oppression la plus extrême, où la liberté d’expression est soit totalement bannie, soit trop dangereuse pour être pratiquée, où l’exploitation économique des masses est sans limite, où la discrimination raciale, sexiste, ethnique, politique est la norme naturelle aux yeux des gouvernants et des castes majoritaires, ne font l’objet d’un mouvement militant du genre de celui qui aujourd’hui vise Israël.

Cher Julien,  ce que ces militants ne semblent pas avoir compris, c’est que la plupart des Israéliens croient en une solution à deux Etats, croient à la paix. Mais cette vision n’est pas aussi facile à  transformer en réalité. Au lieu de reconnaître la complexité de la situation, ils vous appellent à rejoindre la campagne de boycott d’Israël, s’auto-déclarant  juge dans un conflit vieux de plus de 65 ans.

S’ils voulaient vraiment être utile pour rétablir la paix, ils embrasseraient la force du dialogue, et non pas le boycott. La musique est là pour faire tomber les murs, pas pour en construire de nouveaux.

Enfin, rassurez vous, L’artiste se produira comme prévu ce 7 juillet. Nous l’attendons avec impatience 

Pour voir la vidéo : http://www.europalestine.com/spip.php?article8424

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