Alicia Keys : “J’attends avec impatience ma première visite en Israël”

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Alicia Keys a confirmé qu’elle viendrait bien chanter à Tel Aviv le 4 juillet malgré les pressions qu’elle a reçues en faveur d’un boycott.

La musicienne a déclaré au New York Times : “J’attends avec impatience ma première visite en Israël. La musique est un langage universel dont le but est d’unifier les êtres humains dans la paix et l’amour. Tel est en tout cas l’esprit de mon spectacle”.

Alicia Keys, à seulement 32 ans, est une artiste complète : chanteuse, pianiste, auteur-compositeur et également productrice. Son succès est planétaire, avec plus de 35 millions d’albums vendus depuis le premier en 2001. Elle a déjà raflé 14 Grammy Awards (l’équivalent des Oscars pour la musique).

Mais Alicia Keys n’a pas seulement une jolie voix (et un physique agréable…). Ayant à son actif des études à la très renommée Performing Art School of Manhattan, puis à la non moins cotée université de Columbia, elle possède également une tête bien faite et ne prend donc pas ses décisions à la légère.

Elle connait le monde, déjà pour l’avoir parcouru en long et en large au cours de ses nombreuses tournées, mais aussi de par ses origines : fille d’un porto-jamaïcain et d’une italo-irlandaise, le sectarisme n’entre pas dans ses gènes.

Elle n’a pas non plus de leçon à recevoir de personne en termes d’engagement humanitaire ou politique. On ne compte plus les concerts et les récitals qu’elle a donnés pour les plus grandes causes (ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans, tremblement de terre à Haïti, Téléthons, etc…). Elle est également cofondatrice et ambassadrice de Keep A Child Alive, une association dont le but est de fournir des soins aux enfants atteints du SIDA en Afrique ou en Inde.

Aussi, lorsque des groupes “antisionistes” (le mot à la mode pour ne pas dire antisémites) essaient d’exercer sur elle de violentes pressions en parlant d’Israël comme un état ségrégationniste à l’image de l’Afrique du Sud du temps de l’Apartheid, cela ne l’émeut pas le moins du monde.

Elle préfère écouter le Rabin Marvin Hier, le Président du Centre Simon Wiesenthal qui a dit : “Comparer Israël avec l’Afrique du Sud du temps de l’apartheid est une sinistre distorsion de la vérité”.

Le Rabin Hier n’est heureusement pas le seul à encourager Alicia Keys dans sa défense d’Israël. Selon Freedom House, une ONG américaine qui défend les Droits de l’Homme partout dans le monde, “Israël est la seule démocratie au Moyen Orient. Les droits des arabes israéliens sont protégés par la loi israélienne, et aucune comparaison ne peut être faite entre l’Afrique du Sud de l’apartheid et Israël.”

Et le révérend Kenneth Meshoe, un pasteur noir qui a survécu aux brutalités policières de l’ancienne Afrique du Sud, a même déclaré récemment : “Je suis choqué par l’affirmation selon laquelle l’Etat d’Israël libre, démocratique, diversifié, pratique l’apartheid. Cette accusation ridicule banalise le mot apartheid, elle minimise et diminue la portée du racisme et la souffrance endurée par les noirs sud-africains”.

Non, les lobbys antisionistes ne feront pas céder Alicia Keys, artiste attachante, engagée et ouverte qui n’hésite pas dans le même temps à aller se produire en Israël et à prénommer son fils Egypt Daoud.


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